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En présence de 48 délégués sur les 52 représentant des clubs nationaux et du ministre de la Jeunesse et des sports, Rachid Talbi Alami, la FRMF a tenu, samedi au Centre international des conférences Mohammed VI à Skhirate, son assemblée générale ordinaire au titre de l’exercice 2017-2018. Une année «positive par excellence pour le football marocain», assure Lekjaâ, qui a rappelé les principales réalisations du football national durant cette période. Outre la qualification au Mondial en Russie, la FRMF peut se targuer d’une réussite sur le plan continental, avec le sacre du Wydad de Casablanca en Ligue des champions, puis en Supercoupe et le sacre au Championnat d’Afrique des joueurs locaux, organisé et remporté par le Maroc début février à Casablanca. Des succès continentaux qui se sont répercutés sur les comptes de l’instance fédérale. On apprend que les recettes en provenance des partenaires ont fait un bond de plus de 200 millions de DH, comparées à celle de l’année précédente, passant de 567 millions en 2017 à 777 millions du 1er juillet 2017 au 30 juin 2018.
Au niveau des dépenses, l’année 2017-2018 a également été une exception, avec pas moins de 139 millions DH alloués à la rubrique «Charges des événements exceptionnels». La part du lion dans cette rubrique revient à l’équipe nationale A, qui a, à titre d’exemple, bénéficié d’une enveloppe totale des primes de qualification s’élevant à plus de 65 millions de DH. De plus, le sacre au CHAN a coûté aux caisses de la Fédération 18 millions de DH, dont une prime individuelle de 500.000 DH pour chacun des joueurs.
La formation passée au crible fin, pour un rendu plus efficient
Les deux principales rubriques dans les dépenses sont les 257 millions alloués à la Ligue professionnelle, ainsi que les 233 millions concernant le fonctionnement des équipes nationales. À ce titre, Lekjaâ a confirmé que l’ouverture prochaine du Centre national de football (CNF) à Maâmora «permettra d’économiser 80 à 90 millions DH à partir du mois de décembre», tout en soulignant que «le retour sur investissement se fera au grand maximum sur six ans».
En plus du CNF Maâmora, le Maroc sera prochainement doté de plusieurs académies, à commencer par celle du Raja de Casablanca, à laquelle s’ajouteront les académies régionales. «Tout le processus de formation est soumis à un audit de la part d’un cabinet international, a affirmé Lekjaâ. Les résultats de cet audit seront connus avant la fin de l’année et nous permettront de prendre les décisions nécessaires, quel qu’en soit le coût.» Le président a également dévoilé la conclusion d’un partenariat avec la Fédération française de football, qui permettra à différents experts marocains de bénéficier d’un programme complet et applicatif, mis en place par les deux fédérations.
Skhirate, Amine El Amri
