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Le Parti de l’Istiqlal (PI) tient ce samedi un conseil national très décisif puisqu’il devrait permettre de parachever le dispositif juridique interne des organes et structures de cette formation politique. En effet, le parti a programmé un ordre du jour très chargé pour cette première session du conseil qui se tient après le congrès national qui a eu lieu en octobre dernier. Ainsi, en plus d’un rapport politique qui va être présenté par le secrétaire général, Nizar Baraka, les membres du conseil vont devoir adopter le règlement intérieur du parti, le règlement intérieur du conseil national et le règlement intérieur du comité exécutif, sans oublier, bien sûr, le point d’orgue : l’élection du président du conseil national.
Il faut préciser que pour les membres du Parti de l’Istiqlal, le choix d’un président pour diriger les travaux du conseil national représente un enjeu important. Ce qui explique, d’ailleurs, la multiplicité des candidats qui lorgnent la présidence de cette structure considérée comme la deuxième instance décisionnelle après le congrès national. Justement, des poids lourds du parti ont officiellement déposé leurs candidatures, lesquelles ont été validées par le comité exécutif. En effet, il s’agit de Yasmina Baddou, Noureddine Medyane, Rahal Mekkaoui, Karim Ghellab et Abdelilah Bouzidi. Les membres du conseil national doivent ainsi élire ce samedi, par vote secret, parmi les cinq candidats, le nouveau président. La stature des candidats et leur passé militant présagent d’une bataille électorale très serrée et acharnée.
Par ailleurs, les attributions du nouveau président ainsi que les mécanismes de travail du conseil devraient être adoptés avant de passer à l’opération de vote. Ce que devra permettre le règlement intérieur du conseil national dont le projet a été adopté lors de la dernière réunion du comité exécutif et qui sera examiné avant d’être adopté par le conseil national. Le comité exécutif a également préparé le projet de règlement intérieur qui doit rendre plus clair le déroulement de ses propres travaux. Un projet que les membres du conseil national auront également à examiner et à enrichir avant de l’adopter.
Dans le même cadre, deux autres points seront à l’ordre du jour du conseil national. Le premier est relatif au choix des noms des istiqlaliens qui siégeront dans le comité d’arbitrage et de discipline. Le deuxième point concerne la constitution de la commission de contrôle des finances du parti. C’est dire que les membres du conseil national auront un ordre du jour aussi chargé que déterminant pour le parti. Parallèlement à cela, la réponse à une question que beaucoup de gens se posent devrait être donnée. Le Parti va-t-il se ranger du côté de l’opposition ? Les choses vont se clarifier dès le démarrage des travaux du conseil, à travers le rapport politique dont lecture sera donnée par Nizar Baraka.
