L'épreuve de philosophie adaptée en français pour à un élève issu d'un pays africain

Un élève d'une famille issue d'un pays africain, résidant au Maroc, qui poursuit ses études dans un établissement d'enseignement public à Khémisset, a eu le droit de rédiger l'épreuve de philosophie en langue française, lors de l’examen national unifié du baccalauréat, et ce dans le cadre de mesures spécifiques visant à faciliter l’intégration de cette catégorie, indique l'Académie régionale de l'éducation et de la formation (AREF) de Rabat-Salé-Kénitra. La copie du candidat en question a été corrigée par une commission régionale, qui lui a attribué la note méritée, selon le barème de notation adopté, contrairement aux informations colportées par certains sites électroniques, faisant état du refus des services concernés de corriger la copie de l’élève en lui octroyant la note zéro, après avoir rédigé cette matière en français, a souligné l’AREF dans un communiqué.
Dans ce cadre, l’AREF a rappelé que le candidat concerné est issu d'immigrés africains établis au Maroc, et assujetti à des mesures exceptionnelles, comme indiqué dans les notes ministérielles et les procédures juridiques régissant ces examens. 
L’AREF a également expliqué que les services en relevant ont pris les dispositions nécessaires pour faciliter l'intégration des enfants d’immigrés et de MRE de retour au pays, leur inscription dans les établissements scolaires et leur insertion dans la vie scolaire, tout en dispensant les élèves de nationalités 
étrangères de confession chrétienne des examens de l'éducation islamique, entre autres. Par ailleurs, l'Académie a invité tous les médias locaux et nationaux à s'adresser, pour toute information, aux services de l’Académie compétente chargée de superviser cette échéance nationale, et à éviter toute action susceptible d’impacter négativement le déroulement de cette session ordinaire ou celle de rattrapage.