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Les meilleurs karatékas du monde ont pris part à cette édition. Cette présence massive des grands karatékas mondiaux s'explique, en partie, par la quête de de points par ces athlètes dans la course à la qualification aux JO de Tokyo 2020. Le Bruce Lee actuel du karaté mondial et quintuple champion du monde, l’Azerbaïdjanais Rafaël Aghayev (-75 kg), a remporté haut la main la médaille d’or au terme d’un combat palpitant face au Kazakh Dastonbek.Autre fait marquant de cette édition, la finale des -84 kg, à 100% égyptienne, qui est revenue à Ahmed El Masry (finaliste à Paris 2017 et champion du monde junior des -76 kg) face à son compatriote Mohamed El Kotby. Pour les +84 kg, le Français Mehdi Filali a enfin conjuré le sort après des loupés successifs et prit sa revanche sur Jonathan Horne (4-2), le coriace Allemand qui l’avait défait à Rotterdam.
Un moment d’intenses sensations vécu par les personnes présentes dans la salle était la démonstration de force du fameux trio de kata marocain composé de Mohamed El Hanni, Bilal Benkacem et Adnane El Hakimi. Ils ont largement dominé en finale l’équipe de Malaisie, pourtant très expérimentée, composée de Hoe Thomson, Emmanuel Leong, Oh Theng Wei. Une victoire qui s’inscrit en fait dans le trend haussier des coéquipiers d’El Hanni, récemment auréolés d’une médaille d’or lors de l'Open de Guadalajara (Espagne) au mois de février, après celle d’Istanbul au mois de septembre. Le Maroc aurait pu obtenir du métal précieux dimanche dernier dans les -50 kg féminin si Khaoula Ouhammad avait su gérer les 40 dernières secondes, quand elle menait par 2-0 face à la vice-championne du monde Mito Miyahara (Japon). Le combat s'est terminé sur l'égalité des points, mais Khaoula a été pénalisée pour des fautes techniques somme toute stupides. Qu’à cela ne tienne, Khaoula a fait mieux que la championne du monde, la Française Recchia Alexandra, qui s’est contentée de la troisième place. Une autre médaille d’or a été ratée de justesse en finale du kata féminin par le trio marocain Agalmane, En-Nesry et Bertali, face à des Turques. Bonne opération globalement pour les Marocains qui ont capitalisé des points précieux dans cette course vers Tokyo 2020.
