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Samedi matin à Dakhla, plusieurs hautes personnalités étrangères invitées dans le cadre du Forum Crans Montana ont fait le déplacement au siège de Dakhla Learning Center qui se trouve en plein centre de la ville. Celui-ci a pour vocation d’offrir aux jeunes et aux acteurs associatifs de la région un espace de vie convivial dédié au renforcement des compétences, à l’épanouissement personnel et à l’émergence des talents.
La délégation étrangère est composée, entre autres, de Eunide Innocent, ministre haïtienne de la Condition féminine et des droits de la femme, et Elisabeth Guigou, présidente d'Anna Lindh Foundation. L’ex-garde des Sceaux française était accompagnée de son mari, le professeur Jean-Louis Guigou, professeur d'université, haut fonctionnaire français et spécialiste de l'aménagement du territoire. Il est actuellement président d'IPEMED (Institut de prospective économique du monde méditerranéen). Étaient également présents, Nicolas Messner, Judo for Peace and Media Director International Judo Federation, Omotola Jalade Ekeinde, actrice et chanteuse au Nigeria, ainsi qu'un nombre impressionnant d’invités venus d’Afrique subsaharienne.
À cette occasion, Élisabeth Guigou, présidente de la Fondation Anna Lindh pour le dialogue des cultures en Méditerranée, a plaidé en faveur d’un partenariat efficient avec la Fondation Phosboucraa pour concrétiser des projets de formation en commun.
Lancé en décembre 2016 par la Fondation Phosboucraa et AMIDEAST, ce deuxième learning center, après celui de Laâyoune, est conçu pour les communautés locales et destiné à doter la région d’une plateforme de renforcement des compétences afin de lui permettre de relever les défis du développement durable dans la région, affirme Rachid Boukhenfer, directeur de Dakhla Learning Center.
À noter que depuis son lancement en 2014, Laâyoune Learning Center a permis à quelque 6.687 jeunes de renforcer leurs qualifications, de valoriser leurs compétences techniques et de construire leurs projets professionnels en vue de participer à la dynamisation de la vie socio-économique de leur région, détaille encore Hamid Mernaoui, directeur de Laâyoune Learning Center. En effet, Dakhla a connu une évolution rapide due principalement à la forte croissance urbaine qui a fait naître des besoins pressants en matière d’insertion professionnelle, de refonte de l’économie locale, de développement de la société civile, de renforcement des structures éducatives et autres.
Dakhla Learning Center, à l’instar de celui de Laâyoune, a pour vocation d’offrir aux jeunes et aux acteurs associatifs de la région un espace de vie convivial dédié au renforcement des compétences, à l’épanouissement personnel et à l’émergence des talents.
Dans un espace de 1.150 m² sur 3 étages, Dakhla Learning Center ambitionne de toucher 600 personnes par an, particulièrement par son Programme phare «Émergence des Compétences». Pour y parvenir, il a mis en place des programmes et une méthodologie qui ont fait leurs preuves à Laâyoune tout en répondant aux exigences du territoire.
À signaler que le Learning Center de Laâyoune s’est également démarqué par son programme d’entrepreneuriat visant à promouvoir l’économie de la région en accompagnant les porteurs de projets de l’idée à la création. Ce programme, d’une durée de 18 mois, a permis d’accompagner 458 porteurs de projets et de contribuer à la concrétisation de 42 projets dans le volet dédié aux TPE et aux coopératives. Les acteurs associatifs ont également eu droit à un parcours de renforcement de capacité dans le montage de projets associatifs. Quelque 84 associations et 168 personnes en ont bénéficié, avec à la clé 43 projets financés et réalisés.
La Fondation Phosboucraa au chevet des compétences locales
Depuis 2014, la Fondation Phosboucraa réalise, jour après jour, l’engagement sociétal du Groupe OCP et notamment de sa filiale Phosboucraa. Engagée sur le terrain à travers les trois régions du sud du Royaume, la Fondation soutient et initie des actions de solidarité et d’accompagnement ciblées, concrètes pour dynamiser un tissu social et économique à fort potentiel. Qu’il s’agisse d’accompagner les agriculteurs dans leurs pratiques, de renforcer les capacités des petites entreprises, de faciliter l’accès aux soins à ceux qui en ont besoin, ou de révéler les compétences des jeunes et des femmes, la Fondation est au service de la valorisation de la première ressource des régions du Sud, ses femmes et ses hommes. En se concertant avec tous ceux qui sont concernés, en fédérant des actions communes avec tous ceux qui se reconnaissent dans les mêmes valeurs, en s’appuyant sur des partenariats stratégiques aussi bien sur le plan local qu’international, la Fondation veille à inscrire ses actions dans la durée et à démontrer que l’engagement des hommes et des femmes porte toujours des fruits.
