L'ambition de jeter les base d'une économie sobre en carbone d'ici 2030 ne sautait se réaliser sans l'exemplarité dont doivent faire preuve les différents services administratifs. C'est ce volet de la Stratégie Nationale du Développement Durable, adoptée en en juin 2017, qui a fait l'objet d'un premier bilan, jeudi dernier à Rabat, par la Secrétaire d’État, Nezha El Ouafi, en Conseil du gouvernement. L'été 2019 étant le dernier délai pour l'intégration du développement durable dans les politiques publiques sectorielles et régionales, un premier bilan a donc été établi.
La Secrétaire d’État a fait savoir que ces objectifs passent par la réduction de la consommation d'énergie au kilowattheures de 20% en 2021, le volume d'eau d'irrigation des espaces verts devra baisser de 30%. Il a été également proposé d'augmenter de 30% la part des voitures écologiques (hybrides ou électriques) du parc de l’état et (qui représentera 30% du parc à l’horizon 2021), tout en réduisant la consommation de carburant d'environ 10% d'ici à 2020 et de moins de 15% en 2021. Le tri des déchets à la source au niveau des administrations qui devra atteindre 30 % en 2019 pour atteindre les 90 % en 2021. Ce taux ne serait actuellement que de 7% à en croire le président de l'Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre. Les commandes publiques durables et responsables devraient passer de 20 à 40 pour atteindre les 60% du total des achats effectués par les administrations. Mme El Ouafi a proposé que les priorités du Plan de l’exemplarité de l’État 2019-2021 devraient porter sur l'utilisation des énergies renouvelables et l'efficacité énergétique.