Il est clair que la formation professionnelle est un puissant levier qui contribue au progrès. Il en va de la croissance de l’économie nationale, de l’employabilité et de l’emploi des jeunes. Pour Me Mohamed Oulkhouir, avocat d’affaires et président de l’Association du droit de travail, «la meilleure formation professionnelle, c’est l’entreprise. On doit lui faire confiance». Cependant, il faut travailler sur le cadre adéquat pour réussir le processus de formation de façon à atteindre les objectifs escomptés. L’alternance constitue une méthode très intéressante et bénéficie d’un intérêt particulier de la part des entreprises notamment à l’étranger. Il s’agit aussi d’une voie qui facilite l’intégration des étudiants déscolarisés ou en quête d’emploi. L’enjeu est économique, mais aussi social et sociétal. Pour ce juriste, «il faut aussi agir sur d’autres leviers notamment la réforme du Code de travail pour simplifier certaines procédures et charges que les entreprises subissent et qui n’aboutissent à aucune plus-value particulière». Il a évoqué, à titre d’exemple, «les indemnités de rupture de contrat de travail» qui sont, selon lui, «colossales au Maroc». Face à ce défi, «le véritable concept pour être en phase avec la réalité que nous vivons est l’indépendance économique des personnes qu’elles soient morales ou physiques», recommande
L’impact des conventions collectives sectorielles sur la compétitivité
L’employabilité des jeunes, la formation professionnelle, l’indépendance économique, les conventions collectives… autant de sujets qui ont été débattus sur le plateau «Matin TV» qui a accueilli la semaine dernière Me Mohamed Oulkhouir, avocat d’affaires. Des sujets qui méritent selon l’invité de Rachid Hallaouy une attention toute particulière. Le président de l’Association marocaine du droit du travail (AMDT) a proposé dans cet entretien plusieurs solutions qui pourraient être envisagées pour régler certains problèmes soulevés
Me Mohamed Oulkhouir (à droite) était l’invité de Rachid Hallaouy dans L'info en Face. Ph. Saouri
Najat Mouhssine
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21 Octobre 2018
À 16:37
