L’infrastructure sera exclusivement spécialisée dans le GNL

Nouveau paramétrage dans le processus des études techniques sur le projet du port énergétique de Jorf Lasfar. Le département de l’Équipement vient de lancer un appel d’offres pour l’actualisation des études de ce projet. Un marché auquel les services de Abdelkader Amara ont réservé un budget de plus de 5,3 millions de dirhams. Mais pourquoi une actualisation des études ? Selon les explications du ministère, «le nouveau port énergétique de Jorf Lasfar sera exclusivement dédié au trafic GNL (gaz naturel liquéfié) suite à la confirmation du département de l’Énergie. Aussi, il n’y a plus d’investisseurs privés intéressés par la construction d’une nouvelle raffinerie à Jorf Lasfar et le gouvernement ne compte pas investir directement dans le raffinage.
Conclusion : il est nécessaire de reprendre la conception du port et de l’optimiser pour répondre exclusivement au trafic GNL. Toutefois, souligne l’Équipement, en plus de ce trafic, le consultant retenu doit proposer un port extensible à l’avenir permettant de recevoir d’autres activités potentielles. Rappelons qu’au départ, la conception du projet du nouveau port prévoyait deux grandes phases. La première était dédiée exclusivement au gaz naturel liquéfié (GNL). La deuxième phase, quant à elle, était spécialisée dans le GNL et les hydrocarbures. L’infrastructure portuaire était prévue sur 33 hectares de terre-plein et traitera 6,2 milliards de mètres cubes de GNL en 2025 et 7,8 milliards en 2030. Le coût global du projet était estimé à 7,8 milliards de dirhams dont 4,9 milliards pour les ouvrages de protection et 2,9 milliards pour les ouvrages d’accostage. La première phase engloutira en tout 6,9 milliards de dirhams (digue principale, quai gazier, cavaliers de protection et terre-pleins).