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L’institution législative entame sa session d’automne vendredi prochain

Loi de Finances 2019, régionalisation, réforme de l’éducation nationale, mise en place des instances constitutionnelles… La rentrée parlementaire de cette troisième année législative s’annonce bien chargée. Prévue vendredi prochain, la séance d’ouverture sera présidée, comme chaque année, par le Souverain, comme le stipule l’article 65 de la Constitution.

L’institution législative entame sa session  d’automne vendredi prochain
En plus du volet législatif, les parlementaires sont très attendus sur leur mission de suivi et de contrôle des politiques publiques et des programmes gouvernementaux.

Les travaux de la session d’automne de la troisième année législative démarrent vendredi prochain après plusieurs semaines d’arrêt. Dès l’ouverture, les parlementaires vont devoir accélérer la cadence législative afin de traiter, à temps, les dossiers importants de cette rentrée. En effet, en plus des textes de loi déjà transférés par le gouvernement, les parlementaires recevront également le texte de loi de Finances 2019 qu’ils vont devoir examiner dans les prochains jours.
En attendant l’élaboration de ce texte, les parlementaires se pencheront sur l’examen du projet de loi relative au service militaire. Adopté en août dernier par le Conseil du gouvernement puis par le Conseil des ministres, ce texte avait suscité la polémique au moment de son examen. Élaboré en application des Hautes Instructions Royales, le projet en question instaure le principe du service militaire obligatoire qui sera fixé à 12 mois.
Toujours dans le volet législatif, les parlementaires vont devoir ouvrir de nouveau le chantier des lois organiques. Plusieurs textes de portée stratégique sont toujours en attente. Certains n’ont même pas encore été élaborés par le gouvernement. Certaines instances constitutionnelles sont également en attente de la promulgation de leurs textes organiques. C’est le cas notamment du Conseil national des langues et de la culture marocaine qui devrait bientôt voir le jour.
En plus du volet législatif, les parlementaires sont très attendus sur leur mission de suivi et de contrôle des politiques publiques et des programmes gouvernementaux. La crise qu’avait connue le dialogue social, les sit-in organisés par plusieurs catégories socioprofessionnelles, l’immigration clandestine ainsi que plusieurs autres sujets d’actualité seront à coup sûr soulevés par les parlementaires sous forme de questions orales et écrites dans les prochains jours.
Pour rappel, les membres de la Chambre des conseillers vont également devoir élire leur président quelques jours seulement après la rentrée. L’actuel président, Hakim Benchamach, va devoir dépasser son rival Abdessamad Kayouh pour garder son poste. Relevant tous les deux de l’opposition, un seul des deux candidats obtiendra le soutien des groupes parlementaires de la majorité dans sa quête de la présidence. 

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