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L'inter-connectivité des marchés financiers, un autre maillon du co-développement

L'Afrique dispose d'un potentiel important qui n'est pas suffisamment exploité. Pour remédier à cette situation, une logique de co-développement est nécessaire. Cette recommandation a été réitérée lors du 4e Meeting sur l'information financière, organisé vendredi à Casablanca sur les pistes à suivre pour une meilleure intégration économique du continent.

L'inter-connectivité des marchés financiers, un autre maillon du co-développement

L’Afrique regorge de ressources encore sous-exploitées. Un potentiel qui mérite d'être accompagné par les marchés des capitaux. C'est ce qu'a déclaré Karim Hajji. Le directeur général de la Bourse de Casablanca qui s’exprimait lors du 4e Meeting sur l’information financière organisé vendredi à Casablanca. Les participants se sont penchés sur l’intégration économique et la convergence des marchés financiers en Afrique. L’objectif étant de mettre en lumière les pistes à suivre pour une meilleure inclusion économique du continent. «L’Afrique fait face à des défis majeurs qui nécessitent l’utilisation du marché financier dans sa globalité pour y parvenir. C’est pourquoi il faut créer cette inter-connectivité qui manque au continent», a souligné, pour sa part, Badr Benyoussef, le directeur développement de la Place casablancaise. En effet, l’économie mondiale se déplace désormais de plus en plus vers les marchés émergents dynamiques comme l’Afrique. Son potentiel, pour être exploité, nécessite une stratégie de co-développement afin de construire des ensembles forts susceptibles de soutenir le processus de développement de la région. Pour le président de l’Autorité de contrôle des assurances et prévoyances sociale (ACAPS), Hassan Boubrik, «l’Afrique est un continent qui évolue rapidement. Dans le cas de l’assurance par exemple, il ne détient que 1,4% du marché mondial, d'où un potentiel très élevé et qui promet de meilleurs jours pour le secteur». En effet, ce dernier peut bénéficier de plusieurs opportunités, notamment la croissance de la population et de la classe moyenne qui suppose une consommation accrue des services financiers. Mais aussi des investissements en infrastructures qui demandent un fort accompagnement en termes de couverte d’assurance.  L’Afrique représente également un bon tremplin pour les PME. «100 millions de DH, c'est un très bon ticket d’investissement pour ces entreprises sur le continent», a souligné le directeur général de l’Office des changes, Hassan Bouknadel. À noter qu’à l’instar des précédentes éditions, un livre blanc renfermant les principales recommandations du Meeting sera réalisé. Il viendra alimenter la réflexion des décideurs pour la réussite de leur processus d’intégration économique africaine. 

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