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Le premier rendez-vous de la saison pour les Lions de l’Atlas approche. À quelques jours du match face au Malawi, prévu samedi au Complexe Mohammed V à Casablanca, pour le compte de la deuxième journée du groupe B en éliminatoires de la CAN, le groupe était au complet mardi soir sur la pelouse du stade annexe du Complexe Moulay Abdellah.
La majeure partie des entrainements, à en croire une vidéo publiée par la Fédération, a été axée sur le travail physique, primordial en début de saison, lorsque les jambes ne sont pas totalement rodées à la compétition. D’autant plus que plusieurs joueurs internationaux n’ont disputé que quelques minutes avec leurs clubs respectifs. On pense notamment à Achraf Hakimi, Hamza Mendyl ou encore Romain Saïss, qui ont été peu, voire pas du tout, appelés par leurs coachs.
Benatia continue d’alimenter les scénarii sur son absence
En revanche, les joueurs les plus utilisés en club depuis le début de saison, Hakim Ziyech et Munir El Kajoui en l’occurrence, ont rejoint leurs coéquipiers mardi soir. Les deux ont disputé la quasi-totalité des matchs de leurs équipes respectives.
D’autre part, Mehdi Benatia fait l’objet, une nouvelle fois, de toutes les polémiques. Absent de la liste des 25 joueurs convoqués pour le match face au Malawi, Benatia a publié mardi soir une vidéo sur les réseaux sociaux où il nie que la blessure soit la raison de sa non-convocation. «Je vais très bien, affirme le capitaine des Lions de l‘Atlas. Je ne souffre d’aucune blessure et aucun certificat médical n’a été envoyé par mon club (la Juventus) à la Fédération.» Le défenseur central n’a pas disputé la moindre minute en trois matchs de championnat cette saison. «Je profiterai de cette trêve pour travailler sur le niveau physique. Allez le Maroc !» a-t-il conclu.
Une déclaration à l’effet boomerang, puisqu’au lieu de laisser les explications au sélectionneur, qui fera face à la presse vendredi, Benatia n’a fait que souffler sur les braises encore chaudes de sa sortie fracassante après le match du Portugal. D’autant plus que la dernière fois que le capitaine avait «séché» une convocation, il s’était empressé d’expliquer son choix par la «volonté de retrouver un poste de titulaire en club, pour revenir plus fort.» La thèse d'un différend avec l’entourage de l’équipe nationale, pourtant balayée d'un revers de la main par le président de la FRMF, Fouzi Lekjaâ, est aujourd’hui la plus plausible. En attendant les explications d’Hervé Renard.
Comment l’Ajax Amsterdam a «froissé» Ziyech
Élu meilleur joueur de l’Eredivisie la saison passée, Hakim Ziyech était tout près de quitter l’Ajax Amsterdam cet été. Mais son transfert manqué à l’AS Roma n’est pas pour autant la raison du mal-être du playmaker marocain. Dans une interview accordée à «Voetbal International», Ziyech dévoile un épisode qui en dit long sur les relations tendues qu’il entretient avec la direction de son club, où il évoque notamment la manière dont il a été privé de son maillot préféré «le numéro 10». «Nous avions passé une semaine de concentration en Angleterre, raconte l’international marocain. En rentrant, j’ai appelé Mark Overmars (directeur du football à Ajax, ndlr), qui m’a dit qu’il avait un problème et qu’il avait promis le numéro 10 à Tadic.» Si pour Ziyech «il ne s’agit que d’un numéro», la manière dont il a été informé de cette décision l’a exaspéré. «Pourquoi ne m’a-t-on pas expliqué tout ceci à tête reposée en Angleterre ? Si cela avait été fait comme ça, croyez-moi, je n’aurais eu aucun problème. C’est la manière qui m’a donné ce sentiment désagréable. J’ai tenu à le faire savoir franchement», a martelé Ziyech. La saison s’annonce très longue à l’Ajax Amsterdam.
