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L’IRES met en avant à Séoul les avancées réalisées par le Maroc dans les domaines économique, politique et institutionnel

L’Institut Royal des études stratégiques (IRES) vient d’effectuer une visite de travail en Corée du Sud durant laquelle il a notamment animé deux conférences. Lors de ces deux événements, l’IRES a mis l’accent sur la promotion de la coopération économique entre les deux pays, l’émergence du Royaume et son ouverture sur le monde ainsi que les fondements de la politique étrangère du Royaume et sa contribution au développement autonome de l'Afrique.

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Dans le cadre d’un partenariat avec le think tank coréen KIEP (the Korea Institute for International Economic Policy), l’Institut Royal des études stratégiques poursuit la prospection des niches de coopération avec la République de Corée. Ainsi, après la journée organisée en septembre 2017 portant sur les relations de coopération entre le Maroc et la Corée et les perspectives de leur renforcement pour un développement de la coopération tripartite en Afrique, l’IRES a entrepris une visite de travail dans ce pays. En effet, une délégation de l’IRES, présidée par Mohammed Tawfik Mouline, directeur général, s'est rendue à Séoul, la semaine dernière, sur invitation de KIEP. Une visite qualifiée de riche puisqu’elle a permis des rencontres de haut niveau, auxquelles a pris part également l’ambassadeur du Maroc en Corée, Chafik Rachadi.
Lors de cette visite de travail, le directeur général de l’IRES a animé deux conférences. À travers ces deux événements, l’IRES a mis en avant la volonté du Maroc de développer et d'approfondir davantage sa coopération avec les pays asiatiques, en général, et la Corée du Sud, en particulier. Lors de cette mission, une visite a été effectuée par la délégation de l'IRES à la zone économique franche d'Incheon.
Par ailleurs, la première conférence a été organisée conjointement par l'ambassade du Maroc en Corée (Séoul) et par KIEP. Elle a eu lieu dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de coopération liant l’IRES à cet institut. Lors de cette première conférence, consacrée à la coopération économique entre le Maroc et la Corée du Sud et qui a vu la participation de directeurs de recherche et d'économistes coréens, Mohammed Tawfik Mouline a mis en avant les réalisations accomplies par le Maroc dans le domaine économique ainsi que les réformes mises en œuvre pour le renforcement de son attractivité. Il a mis en évidence les leviers à même de promouvoir la coopération économique entre les deux pays, en particulier dans le secteur de l'automobile, de l'aéronautique, des énergies renouvelables, du tourisme et de l'industrie digitale. L'exposé a également porté sur les possibilités d'élargir cette coopération à des espaces d'intérêt commun, l'Afrique, en particulier. En outre, il a été rappelé le rôle actif que joue le Maroc au titre de la transition économique de l'Afrique.

Au cours de la seconde conférence, qui a eu lieu à ASAN Institute for Policy Studies, a été abordée la question de l’émergence du Maroc et son ouverture sur le monde. Des experts des relations internationales à la fois d'ASAN Institute et de KIEP ont participé aux travaux de cette rencontre. Le directeur général de l’IRES a mis en exergue les avancées que vit le Maroc dans le domaine économique, politique, institutionnel, social et environnemental ainsi que les défis qu'il incombe au pays de relever, à l'avenir. Il a également rappelé les fondements de la politique étrangère du Royaume et sa contribution importante au développement autonome de l'Afrique.
Il faut le rappeler, l’une des principales recommandations des actes de la rencontre de septembre 2017, organisée par l’IRES, était la prise en compte du retour du Maroc à l'Union africaine et l'importance des projets de développement déployés par le Royaume dans plusieurs pays africains, ce qui ouvre de réelles perspectives, pourvu que les opérateurs des deux pays mettent en commun leurs efforts et leurs ressources qui pourraient profiter à toutes les parties prenantes, a-t-il été recommandé. 

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