«L’Islam, religion de modération et de juste milieu», est le thème d’une conférence animée, samedi soir à Libreville, par Farida Zmarrou, professeure à Dar Al Hadith Al Hassania, en célébration du 35e anniversaire de l’édification de la Mosquée Hassan II de la capitale gabonaise. Le juste milieu et la modération ne constituent pas seulement des principes de l’Islam, mais sont l’essence même de cette religion tolérante, a affirmé la conférencière, relevant que ces deux valeurs sont exigées dans toutes les manifestations de la sainte religion. Ainsi, l’Islam prône la modération tant au niveau de la profession de foi et des actes d’adoration qu’au niveau du comportement de l’homme et des relations entre les hommes et entre les nations, a expliqué la conférencière lors de cette manifestation organisée à l’initiative de l’ambassade du Maroc au Gabon et du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon. S’agissant de la profession de foi, l’Islam n’a jamais opté pour une démarche de négation ou de confrontation vis-à-vis des autres religions aussi bien monothéistes qu’autres, mais il a toujours cherché les points communs qui les réunissent comme l’unicité de Dieu pour les religieux célestes et les valeurs humaines chez les autres croyances, a-t-elle affirmé.
Concernant les relations entre les hommes et les nations, l’islam est une religion de coexistence et de tolérance qui interdit toute forme de racisme ou d’extrémisme fondée sur la race, l’ethnie ou la religion. De même, il prône la promotion de la paix, de la stabilité et de la coopération entre les nations, a poursuivi la conférencière. Et de conclure que les vertus de l’Islam constituent une source de fierté des musulmans, dans la mesure où elles les érigent en modèle pour les autres nations, d’où la nécessité pour les fidèles d’observer deux conditions essentielles, en l’occurrence une foi inébranlable en ces valeurs et des actes concrets pour les matérialiser au quotidien. La conférence qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Maroc à Libreville, Abdellah Sbihi, et du président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon, Imam Ismaël Oceni Ossa, a été ponctuée par des déclamations de versets coraniques et des chants religieux exécutés par des mounchidines venus du Maroc.