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L’ogre brésilien et la Mannschaft en duel à distance

Sur les 32 pays qualifiés à la grand-messe du football en Russie, quelques formations sortent du lot et s’affirment d’ores et déjà comme les futurs occupants des premières loges de l’édition 2018. La «Seleçao» brésilienne, la machine allemande, la «Roja» espagnole et l’«Albiceleste» n’auront d’yeux que pour le trophée. Tout autre résultat pour ces cadors serait un échec refoulé.

L’ogre brésilien et la Mannschaft en duel à distance

Comme le disait si bien Gianni Infantino lors de son dernier interview de promotion du Mondial 2018 : «Vous l’aurez remarqué, les équipes qui se disputent le titre et qui jouent les premiers rôles sont souvent les mêmes, mais il peut toujours y avoir des surprises». À vrai dire, les surprises ne concernent réellement que les premiers tours, puisque les stades avancés enregistrent généralement la qualification des mêmes grosses cylindrées. Ainsi, le Brésil, l’Allemagne, l’Espagne et l’Argentine s’étaient déjà assuré une place en quart de finale des deux éditions précédentes (2010 et 2014) et devraient, sauf cataclysme, remettre le couvert cette année.
Dans ce registre, la Seleçao pointe comme principal candidat à la consécration. L’ogre brésilien écrase tout sur son passage depuis l’entame du parcours qualificatif au Mondial 2018, sous les ordres du successeur de Carlos Dunga : Tite. Depuis son arrivée, les Auriverdes affichent des statistiques qui donnent le vertige : 16 matchs toutes compétitions confondues avec 14 victoires et 2 résultats nuls (enregistrés après avoir garanti la qualification en Russie). De plus, les Brésiliens ont marqué 39 fois et n'ont encaissé que 3 petits buts.

Quatre années donc après la cuisante et humiliante défaite contre l'Allemagne (1-7), en demi-finale de sa compétition, et après deux éliminations précoces en Copa America (en 2015 et 2016), la Seleçao a retrouvé toutes ses sensations et s’apprête à broyer la concurrence pour glaner une sixième Coupe du monde. Avec un effectif pléthorique, doté d’une armada de joueurs techniques, le Brésil ne se contente pas de ses «tueurs» en attaque que sont Jesus, Coutinho, Neymar, Firmino, Fred et Willian, mais présente également une ligne médiane intraitable avec Fernandino, Casimeiro et Paulinho et une défense imprenable composée de Thiago Silva, Miranda, Marcelo et Danilo. Ces atouts en font un champion tout désigné, mais il faut toujours compter sur la concurrence des autres prétendants. En premier lieu, l’Allemagne de Joachim Löw, championne du monde en titre, qui va chercher en Russie à devenir la première équipe à conserver le trophée depuis le Brésil en 1962.

L’Allemagne et la Roja dépendent du groupe, l’Argentine selon Messi
Sur papier, la Mannschaft paraît destinée à – au moins – une place en finale, avec son fameux 4-2-3-1 qui a fait des ravages lors de la précédente édition. Comme en 2014, Neuer, Boateng, Hummels, Khedira, Kroos, Özil et Müller constitueront l’ossature de l'équipe. Pendant les qualifications, l'Allemagne avait logiquement remporté tous ses matchs en marquant 43 buts. Cependant, le groupe a connu une baisse de régime pendant la phase de préparation et les derniers matchs amicaux, mais il n'y a pas de quoi s’alarmer.

Derrière les Allemands, les Argentins de Lionel Messi, quoique toujours en proie à des pannes de parcours lors des éditions antérieures, s’annoncent comme de potentiels concurrents au titre. Malgré la raclée subie en amical face à l’Espagne (6-1), l’Albiceleste peut toujours puiser au fond de ses ressources pour faire sensation. Son éclat dépend certes de la forme de son numéro 10 et joueur talisman, Messi, mais la présence de Jorge Sampaoli devrait améliorer la régularité du groupe.
Enfin, la Roja débarque chez les Tzars avec l’intention de rééditer son exploit de 2010 en terre africaine et d’effacer son revers de l’édition 2014 lorsqu’elle s’est fait expulser dès le premier tour. Les Espagnols de Lopetegui, toujours forts d’un effectif constitué des joueurs des deux meilleurs clubs du monde, affichent des ambitions très relevées pour cette édition. L’équipe présente un savant mélange entre vétérans et nouvelles stars de la scène mondiale, ce qui devrait donner du fil à retordre aux adversaires de cette constellation d’étoiles, à commencer par le Maroc, qui devra limiter les dégâts face à Iniesta et compagnie. 

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