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La loi-cadre relative au système éducatif dans le circuit d’adoption

Le chantier de la réforme du système de l’éducation nationale est en marche. L’année 2018 a été marquée par d’importantes évolutions dans ce sens. En effet, le très attendu projet de loi-cadre relative au système de l'éducation, de l'enseignement, de la formation et de la recherche scientifique a été finalisé et soumis à l’approbation du Parlement.

La loi-cadre relative au système éducatif dans le circuit d’adoption
Saïd Amzazi exposant les grandes lignes de ce projet devant les représentants de la nation.Ph. MAP

La réforme de l’école marocaine est au centre des grands chantiers lancés par le Royaume. L’année 2018 a d’ailleurs été marquée par l’élaboration du projet de loi-cadre 51.17, relative au système de l’éducation nationale. Adopté par le Conseil de gouvernement, le texte en question est désormais entre les mains des parlementaires. Le ministre de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saïd Amzazi, s’est chargé d’exposer les grandes lignes de ce projet devant les représentants de la nation. Dans ce sens, le responsable gouvernemental a souligné que le nouveau texte a pour vocation de consolider auprès des jeunes les constantes constitutionnelles de la nation, les valeurs nationales et universelles et l'esprit d'appartenance au pays et la généralisation d’un enseignement de qualité ouvert sur les langues officielles et étrangères et à même de contribuer à un développement équilibré et équitable. Dans sa présentation, M. Amzazi a également insisté sur l’importance de la protection de la petite enfance, à travers la généralisation de l'enseignement préscolaire pour l'ensemble des enfants de 4 à 6 ans.
Dans le détail, le texte apporte une nouvelle vision de l’enseignement basée sur l'instauration d'une nouvelle école ouverte à tous. Le texte fait ainsi référence à une intégration graduelle de l'enseignement préscolaire au sein de l'enseignement primaire, pour les enfants âgés de 4 à 6 ans, ainsi qu’une intégration de la catégorie d'enfants à partir de 3 ans parallèlement à la généralisation de l'enseignement obligatoire pour l'ensemble des enfants jusqu'à l'âge de 16 ans au lieu de 15 ans précédemment. La loi-cadre prévoit en outre la mise en place des mécanismes garantissant l'accès de tous à l'éducation dans le souci de mettre fin à la déperdition scolaire. Le ministre a d’ailleurs rappelé «la nécessité de lutter contre la déperdition et l'abandon scolaire et d’accorder une priorité au milieu rural et péri-urbain afin de pallier les disparités territoriales en la matière». Dans ce sens, le ministre a noté que le nouveau texte prévoit, entre autres, de lier l'enseignement primaire et l'enseignement collégial dans le cadre du cycle de l’enseignement obligatoire et d'établir des liaisons entre l’enseignement scolaire et la formation professionnelle. Sur ce dernier point en particulier, le responsable a rappelé que ces systèmes seront intégrés dans un régime pédagogique cohérent à travers la création d’un cursus d’enseignement professionnel.
Pour rappel, ce projet de loi relative au système de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique prévoit la mise en œuvre des dispositions de la vision stratégique de la réforme 2015-2030. Adopté en Conseil de gouvernement puis en Conseil des ministres en août 2018, le document avait été déposé à la Chambre des représentants en septembre de la même année. Il devra être examiné puis validé par les deux Chambres du Parlement. Il sera effectif après son adoption définitive et sa publication au Bulletin officiel. 

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