Menu
Search
Mercredi 01 Mai 2024
S'abonner
close
Mercredi 01 Mai 2024
Menu
Search
Accueil next Monde

Mahmoud Abbas : «les Palestiniens n'accepteraient de nouveaux efforts de paix avec Israël que sous médiation internationale»

Le Président palestinien, Mahmoud Abbas, a déclaré dimanche qu'il n'accepterait de nouveaux efforts de paix avec Israël que sous la forme d'une large médiation internationale. Pour sa part, le Président français a observé que la décision des États-Unis de reconnaître Al Qods comme capitale d'Israël les marginalise dans ce dossier.

Mahmoud Abbas : «les Palestiniens n'accepteraient  de nouveaux efforts de paix avec Israël que sous  médiation internationale»
Mahmoud Abbas :«Que l'on forme une commission internationale constituée lors d'une conférence internationale, comprenant quatre ou cinq (pays ou parties prenantes), mais les États-Unis seuls ? Non».Ph. DR

Les Palestiniens en veulent à Donald Trump d'avoir reconnu en décembre Al Qods comme capitale de l'État d'Israël, et Mahmoud Abbas a déclaré à de hauts responsables palestiniens que cette décision disqualifiait le Président américain en tant que médiateur de paix. «Nous n'accepterons rien de ce que les États-Unis pourraient chercher à nous imposer et n'accepterons pas leur médiation, à la suite de ce crime», a dit M. Abbas en faisant allusion à la décision de Trump sur Al Qods. «Nous n'acceptons pas les États-Unis comme médiateur entre nous et Israël. Que l'on forme une commission internationale constituée lors d'une conférence internationale, comprenant quatre ou cinq (pays ou parties prenantes), mais les États-Unis seuls ? Non», a-t-il déclaré au début d'une réunion de 48 h du Conseil central palestinien, la plus haute instance décisionnelle des Palestiniens, qui se tient à Ramallah en Cisjordanie en présence de 95 délégués.
De son côté, la France a affirmé, lundi, qu'elle restait engagée en faveur de la résolution du conflit israélo-palestinien et qu'elle était prête à assumer toute sa part dans les efforts nécessaires pour relancer une dynamique crédible dans ce sens. Paris appelle à cet égard toutes les parties à «s'abstenir de toute mesure susceptible de nuire à une reprise des négociations», indique le porte-parole adjoint du ministère de l'Europe et des affaires étrangères, dans un communiqué, réitérant la position constante de son pays selon laquelle «il n'y a pas d'alternative à la solution des deux États, vivant côte à côte en paix et en sécurité et ayant l'un et l'autre Jérusalem comme capitale».

La mise en œuvre de cette solution implique un accord librement négocié entre Israéliens et Palestiniens, comme les accords d'Oslo en avaient montré la voie, souligne la même source. Le Président français, Emmanuel Macron, avait réaffirmé récemment, en recevant le Président palestinien, Mahmoud Abbas, à Paris, la désapprobation de son pays de la décision des États-Unis de reconnaître Al Qods comme capitale d'Israël. La décision des États-Unis de reconnaître Al Qods comme capitale d'Israël les marginalise dans ce dossier, avait observé le Président français en soulignant que la Palestine «n’est pas seule, nous ferons en sorte qu’elle vive dans des frontières sûres et reconnues». «Il n'y a pas d'alternative à la solution des deux États et pas de solution sans accord entre les parties sur Al Qods», avait insisté M. Macron, en annonçant son intention de se rendre en visite en 2018 dans les territoires palestiniens et en Israël. Le Président Macron avait également fait part au premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de la désapprobation de son pays de la reconnaissance par les États-Unis de Al Qods comme capitale d’Israël. C’est une décision «contraire au droit international et dangereuse pour la paix», avait-il affirmé au terme d’une audience accordée, en décembre, à Paris au Premier ministre israélien. 

Lisez nos e-Papers