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Managem passe à la vitesse supérieure dans le déploiement de sa stratégie de développement qui ambitionne de positionner le groupe en leader régional dans le secteur minier avec une croissance durable. Ce qui lui a permis de réaliser des résultats en nette amélioration au cours de l’année écoulée et de tabler sur une poursuite de cette tendance. Ainsi, après 2017 qui a été considérée par Imad Toumi, président-directeur général du groupe, comme «année marquante» dans le déploiement de la vision stratégique 2020 du groupe, l’année en cours promet de nouvelles réalisations, selon le top management de Managem. Ainsi, le groupe industriel à vocation minière qui opère aussi bien au Maroc qu’à l’international poursuivra en 2018 le déploiement de sa stratégie, en agissant essentiellement sur quatre volets. Il s’agit, en premier lieu, expliquent les responsables du groupe lors de la présentation des résultats annuels jeudi dernier, de la croissance organique des sites en exploitation, à savoir l’activité Or au Soudan, usine de Cobalt de CTT, usine de traitement de la digue à SMI. En deuxième lieu, le groupe finalisera l’étude de faisabilité du projet cuprifère de Tizert «confortant la stratégie du groupe pour développer un projet de grande taille».
Au programme également, la confirmation d’un million d’onces de réserves d’or dans le projet TRI-K en Guinée, permettant de lancer les travaux de construction au dernier trimestre 2018 ; ainsi que la prospection de partenariats stratégiques pour «accélérer le développement de l’activité aurifère du Groupe».
Le PDG explique, à ce sujet, que l’un des objectifs de Managem est d’«accroitre et équilibrer» l'activité, ce qui l’amène à développer la part de l’or dans le chiffre d’affaires du groupe qui est actuellement autour de 10%. En ce qui concerne 2017, l'année a été marquée par des avancées significatives dans la concrétisation de la stratégie de croissance du groupe, note son top management qui a précisé que cela s’est traduit par un programme d’investissement soutenu de 1,2 milliard de DH. La part de l’exploration dans ce montant est de 235 millions de DH engagés dans les sites en exploitation. Il s’agit du rallongement de la durée de vie des mines d’Imiter et de Drâa-Sfar de deux années et du renouvellement des réserves exploitées de l’ensemble des autres mines. Le groupe a également lancé en 2017 la construction effective de l’extension de l’unité de production au Soudan avec l’objectif de doubler la capacité actuelle. Le démarrage de l’extension est prévu pour le deuxième semestre 2018. De même, 2017 a connu le démarrage de l’extension de l’usine d’Imiter qui a pour objectif d’augmenter la capacité de traitement de 30% et d’atténuer l’impact de la baisse de la teneur. Autre chantier achevé est la réalisation des travaux de certification des ressources et d’étude de faisabilité du projet TRI-K en Guinée.
Les responsables du groupe ont également évoqué des avancées significatives dans l’activité cuivre du groupe, précisant que 600.000 tonnes métal de ressources minières de Cuivre ont été mises en évidence, au niveau de projet Tizert dans l’Anti-Atlas au Maroc. S’agissant des résultats financiers, Managem a réalisé un chiffre d’affaires en progression de 19% dépassant le cap des 5 milliards de DH pour la première fois, un résultat net part du groupe «exceptionnel», selon son PDG, de 879 millions de DH, en hausse de 204% et a réduit sa dette de près de 50% à 2,208 milliards à fin 2017, affichant ainsi un ratio d’endettement de 39%.
