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Le marché africain devrait générer 1.000 milliards de dollars d'ici 2030

Le Rwanda a accueilli, la semaine dernière, une conférence internationale sur l'emploi des jeunes dans l'agriculture comme solution pour mettre fin à la faim et à la pauvreté en Afrique. Lors de cette conférence, organisée par l'Union africaine et la FAO, les innovations numériques ont été citées comme un moyen d'attirer les jeunes vers le secteur agricole qui contribue jusqu'à 50% dans la formation du Produit intérieur brut. Selon la FAO, les agro-industries et la logistique devraient générer un marché de 1.000 milliards de dollars d'ici 2030 en Afrique.

Le marché africain devrait générer 1.000 milliards de dollars d'ici 2030
Sous l'appellation «Applications Services agricoles», la FAO regroupe 4 applications qui fournissent aux agriculteurs des informations sur la météo, les soins du bétail, les marchés et la nutrition. Ph. FAO

L'Union africaine et l'Organisation des Nations unies chargée de l'agriculture et de l'alimentation (FAO) ont organisé, la semaine dernière à Kigali (Rwanda), une conférence axée sur l'emploi des jeunes dans le secteur agricole. Cette conférence s'est articulée autour de trois axes : «jeunesse et entrepreneuriat», «l’avenir du travail agricole» et «les innovations numériques pour surmonter les contraintes associées aux filières agricoles». Dans un communiqué, la Délégation de jeunes agriculteurs, citée par la FAO, a résumé ses recommandations en huit points, dont l'accès des zones rurales aux services essentiels, afin de pratiquer une agriculture moderne et le soutien aux agro-entreprises afin de changer l'image négative associée à l'agriculture. La FAO rappelle qu'en Afrique, les agro-entreprises et le secteur des logistiques sont appelés à générer un marché d'une valeur de 1.000 milliards de dollars d'ici 2030. Lors de la conférence de Kigali, la FAO a rappelé les applications numériques déjà en usage dans le monde agricole à la tête desquelles arrivent les drones. «Selon certaines estimations, dans les cinq prochaines années, le secteur de l’alimentation et de l’agriculture sera le deuxième plus gros utilisateur mondial de drones. La FAO a déjà utilisé des drones dans de nombreux pays pour recueillir des données détaillées en temps réel sur des défis de l’alimentation et de l’agriculture, tels que les risques de catastrophes naturelles et l’évaluation des dommages qu’elles ont provoqués», rapporte l'Organisation onusienne sur son portail électronique. Dans la lutte contre la chenille légionnaire d’automne qui ravage les cultures emblématiques d'Afrique, la FAO a conçu le «Système de suivi et d’alerte rapide sur la chenille légionnaire d’automne». Dénommées «Famwes», ces applications citées à titre d'exemple permettent aux agriculteurs d'enregistrer les données de terrain. Une fois insérées dans l’application, ces informations sont transférées dans une plateforme mondiale diffusée sur le Web, et analysées pour produire des rapports de situation en temps réel, calculer les niveaux d’infestation et proposer des mesures pour réduire leur impact. Sous l'appellation «Applications Services agricoles», la FAO regroupe quatre applications qui fournissent aux agriculteurs des informations sur la météo, les soins du bétail, les marchés et la nutrition. L’application sur la météo et le calendrier cultural combine des informations sur la météo et les calendriers culturaux. L’application sur les soins et l’alimentation du bétail aide à réduire les pertes en fournissant des conseils à suivre dans la lutte contre les pathologies du bétail. 

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