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Le Maroc, 1er de la classe en Afrique et dans la région MENA

La notation du Maroc est restée stable dans la nouvelle carte des risques-pays publiée par Coface pour le 2e trimestre 2018. Avec un A4, traduisant un risque convenable, le Royaume décroche à nouveau la meilleure note en Afrique et dans la région MENA.

Le Maroc, 1er de la classe en Afrique et dans la région MENA
Le risque d’impayés des entreprises reste très élevé pour le secteur de la construction, essentiellement au Moyen-Orient & Turquie, ainsi que le textile-habillement, dont le risque demeure important dans toutes les régions à l’exception de l’Europe centrale et celle de l’Est.

Coface vient de publier une nouvelle étude sur les risques-pays et sectoriels dans le monde. La notation du Maroc est restée stable à A4 au 2e trimestre 2018, traduisant un risque convenable. Le Maroc continue ainsi d'afficher la meilleure note en Afrique du Nord et à l’échelle africaine aux côtés du Kenya, du Botswana et de l’ïle Maurice. Dans la région MENA (Moyen Orient & Afrique du Nord), le Royaume fait également figure d’exception, aux côtés des Émirats arabes unis et du Qatar (A4). 
Les évaluations de Coface (160 pays) se situent globalement sur une échelle de 8 niveaux de risque allant de A1 (risque très faible) à E (risque extrême). Dans la région MENA, la révision de la note a concerné un seul pays Oman : reclassement de C (risque élevé) à B (risque assez élevé). Cette révision s’explique par la hausse des cours du pétrole qui devrait soutenir les soldes budgétaires ainsi que la croissance du pays, aussi bien à court qu’à moyen terme. Selon le spécialiste de l’assurance-crédit, si la hausse récente des cours du pétrole profite aux pays émergents exportateurs, les pays importateurs sont confrontés à la dégradation de leur solde commercial et à un moindre appétit des investisseurs internationaux pour leurs actifs financiers, à l’image de ce qui a déjà été observé en 2013. Parmi eux figurent l’Argentine 
(désormais C), la Turquie (C), le Sri Lanka (C) et l’Inde (B) que Coface dégrade sous l’effet d’une demande interne dynamique favorisant les importations et des tensions politiques internes. Aux yeux des experts de Coface, un scénario d’offre insuffisante d’or noir sur le marché dans les prochains mois, poussant les prix au-delà des 100 dollars, semble exclu. Néanmoins, en conséquence des développements sur les prix du pétrole au premier semestre et de sa perception du marché pétrolier, Coface a décidé de revoir à 75 dollars le cours moyen du baril en 2018 (+30% par rapport à 2017), soit 15 dollars de plus que le cours retenu par le gouvernement pour la loi de Finances 2018. Par ailleurs, afin de donner aux entreprises une vision encore plus complète et approfondie des risques dans le monde, Coface évalue désormais les risques de crédit dans 13 secteurs d’activité de 24 pays représentant près de 85% du PIB mondial. Le risque d’impayés des entreprises reste très élevé pour le secteur de la construction, essentiellement au Moyen-Orient & Turquie, ainsi que le textile-habillement, dont le risque demeure important dans toutes les régions à l’exception de l’Europe centrale et celle de l’Est. 
En revanche, l’industrie pharmaceutique représente un risque faible ou moyen à l’échelle mondiale aux côtés de l’automobile (à l’exception de l’Asie) et du papier (sauf en Europe de l’Ouest).
Coface souligne, en outre, que dans plusieurs pays émergents, le risque de change fragilise les secteurs dont le processus de production nécessite d’importer des intrants alors que les débouchés se trouvent essentiellement sur le marché domestique. 

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