«En dépit des efforts déployés par l'ensemble des partenaires, la lutte contre la dégradation des sols dans les pays africains est un défi majeur qui nécessite la contribution active de l'ensemble des parties concernées, autorités gouvernementales, secteur privé et société civile», a affirmé Nezha
L'Afrique se doit donc de doubler sa production agricole d'ici à 2030 et de la tripler d'ici à 2050. Lors de cette même COP, les gouvernements africains avaient lancé l’Initiative
«Triple S» pour promouvoir la soutenabilité, la stabilité et la sécurité face à la migration causée par la dégradation des terres et le changement climatique. Malgré ces efforts, les défis à relever demeurent colossaux et se posent aux pays d'Afrique. Selon l'ONU-Environnement, la dégradation des écosystèmes coûte 68 milliards de dollars par an à l'Afrique. Ces pertes s'ajoutent aux 6,6 millions de tonnes de récoltes potentielles perdues et qui seraient capables de satisfaire les besoins calorifiques de 31 millions de personnes. Au niveau mondial, et selon le dernier rapport de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, la dégradation des terres impacte 3,2 milliards de personnes et coûte plus de 10% du produit brut mondial annuel. n
