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Le Maroc appelle la FIFA à retirer le droit de vote à quatre fédérations

Quatre pays sous tutelle américaine sont dans le viseur du comité de candidature Maroc 2026. Partant du principe qu’aucun candidat à la Coupe du monde 2026 ne pourra prendre part au vote le 13 juin à Moscou pour désigner le pays hôte, le Maroc a demandé à la FIFA d’étendre ce principe aux pays sous tutelle américaine, à savoir les Iles Samoa américaines, Guam, Porto Rico et les Iles Vierges américaines, a rapporté espn.com.

Plus que jamais, la bataille fait rage entre les deux candidats pour l’organisation de la Coupe du monde 2026, qui seront départagés le 13 juin lors du 68e congrès de la FIFA à Moscou. Dernière passe d’armes, la demande du Maroc d’exclure du vote quatre pays sous tutelle américaine, à savoir les Iles Samoa américaines, Guam, Porto Rico et les Iles Vierges américaines, rapporte espn.com. La partie marocaine contactée par «Le Matin» n’a pas confirmé ou infirmé cette information. La même source assure que le Maroc a justifié sa demande par le fait qu’aucune nation candidate ne peut voter. Pour plus d’équité donc, le comité Maroc 2026 veut logiquement étendre ce principe aux pays sous tutelle américaine. Pour le moment, la FIFA n’a pas encore répondu à la requête marocaine. Ce n’est pas tout. Le Comité marocain a, en outre, demandé à la FIFA à ce que Sandra Fruean, Sunil Gulati et Victor Montagliani, qui sont respectivement des représentants des Iles Samoa américaines, des États-Unis et du Canada, quittent les réunions de la FIFA chaque fois qu’il est question de la Coupe du monde 2026 pour éviter qu’ils ne soient juges et parties.

 

Deux candidatures diamétralement opposées

United 2026 fait miroiter à la FIFA un gain de 11 milliards de dollars en cas d’obtention de la Coupe du monde 2026. C’est ce qu’a annoncé le 8 mai à Bruxelles le président de la Fédération américaine de football, Carlos Cordeiro, lors de son oral au congrès de l’Association internationale de la presse sportive (AIPS). En revanche, le Maroc a mis en avant le rôle que peut jouer le football pour aider le Royaume à se développer tout en assurant une grande rentabilité à la FIFA. En effet, Hicham El Amrani, directeur de la candidature Maroc 2026, a assuré devant les médias à Bruxelles que «si on ne privilégie que l’aspect business, seules les nations développées auront le droit d’organiser la Coupe du monde et les Jeux olympiques. Ces nations sont déjà en mesure d’organiser de tels événements. Le pouvoir du sport est aussi d'aider à développer certaines régions du monde», a-t-il précisé. Reste à savoir si Infantino, qui, semble-t-il, penche pour la candidature nord-américaine, entendra raison. 

 

Un voyage exclusivement dédié à la presse étrangère

Dans le cadre de la promotion de la candidature Maroc 2026, le comité national pour l’organisation de la Coupe du monde 2026 a organisé un voyage de presse exclusivement dédié aux journalistes internationaux spécialisés. Hier jeudi, ils étaient au Centre national de football de Maamora, où le président de la Fédération Royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, a exposé le plan de mise à niveau de cette installation ultramoderne. L’objectif de ce voyage de presse est de révéler à l’opinion publique internationale les capacités et les atouts du Royaume pour l'organisation de la Coupe du monde. 

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