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Le Maroc aura 14 stades en 2026

Les infrastructures sportives d’aujourd’hui n’ont que peu de choses à voir ce qu’elles étaient au début des années 2000 et ce n’est pas fini. Malgré son échec pour la cinquième fois à organiser la Coupe du monde, le Royaume, grâce aux Orientations de S.M. le Roi Mohammed VI, a maintenu l’ensemble des projets qu’il a présenté dans son dossier de candidature. Au total, le Maroc aura 14 stades qui répondent aux normes FIFA en 2026.

Le Maroc aura 14 stades en 2026
S.M. le Roi Mohammed VI avait procédé, le 30 mars 2017 à Casablanca, à l'inauguration d'un terrain de sport de proximité, réalisé dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain. Ph. MAP

Les projets lancés et les stratégies mises en place ne se comptent plus, mais ils ont tous pour objectif de faire du Royaume une terre de sport en mesure d’accueillir les grands événements sportifs internationaux, Coupe du monde de football en tête. Le Maroc a certes perdu, face au trio américain, la course à l’organisation de la Coupe du monde 2026, mais cette candidature a permis de gagner la reconnaissance de la FIFA de la capacité du Royaume à abriter une Coupe du monde. Cette déclaration de Fouzi Lekjaa, président de la FRMF, mardi 24 juillet au Forum de la MAP, révèle le niveau extraordinaire atteint par le Royaume en matière d'infrastructures sportives. Cette vitesse de réalisation des projets sportifs va se poursuivre avec un rythme beaucoup plus soutenu. Le Royaume sera doté de 8 autres stades de football répondant aux normes de la FIFA. Ce nombre portera le total des stades à 14 à l’horizon 2026. La réalisation desdits stades devra nécessiter une enveloppe de 8 à 10 milliards de DH. Parmi les stades qui devront voir le jour à l’horizon 2026, celui de Casablanca, d’une capacité d’accueil de 100.000 places et plusieurs autres d’une capacité de 45.000 places. Ces stades seront construits à Oujda, Ouarzazate, Nador, Tétouan, El Jadida et Meknès. Chaque stade de 45.000 places coûtera 800 millions de DH et celui de Casablanca entre 1,5 et 2 milliards de DH. En plus de la construction des nouveaux stades, ceux qui existent déjà devront également subir une grande opération de toilettage pour répondre aux normes FIFA.

Des infrastructures sportives de proximité
En plus de la politique de la réalisation des grands stades, le Maroc procède en parallèle à la mise à niveau des infrastructures sportives dédiées à la pratique du football. Une convention dans ce sens, au titre de la période 2017-2021, a été signée en août 2017, conformément aux directives de la Lettre Royale adressée aux assises nationales sur le sport en 2008 qui a mis l’accent, entre autres, sur l'importance des infrastructures, surtout celles destinées aux jeunes des quartiers et dans les petites villes. Ces centres sportifs de proximité s’inscrivent dans le cadre de la vision Royale plaçant l’élément humain au centre du processus de développement. Ces projets permettront, sans aucun doute, aux jeunes des différentes régions de perfectionner leurs talents dans les différentes disciplines sportives. Parmi les objectifs de ces projets, la lutte contre la délinquance et la mise à disposition de la population de services de proximité. En plus de fournir des terrains à toutes les régions du Royaume, le Maroc poursuit la politique de formation de joueurs via l’Académie Mohammed VI de football qui a déjà donné naissance à plusieurs internationaux qui ont participé à la Coupe du monde 2018, notamment Hamza Mendyl, Youssef En-Nseyri et Ahmed Reda Taghnaouti.

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