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Le Maroc célèbre aujourd'hui la Journée mondiale de la météorologie

La Direction de la météorologie nationale célèbre aujourd'hui la Journée mondiale de la météorologie qui commémore l’entrée en vigueur de la Convention de l’Organisation mondiale de la météorologie. Afin d'accomplir sa mission d'alerte sur les phénomènes extrêmes, la Direction nationale de la météorologie a installé 156 stations météo, 44 centres provinciaux et 7 radars pour le suivi en temps réel des phénomènes météorologiques.

Le Maroc célèbre aujourd'hui la Journée mondiale de la météorologie
Pour améliorer son système d’alerte, la DMN a procédé au renforcement de la couverture du réseau radar et des capacités de calcul. Ph. DR

À la veille de la célébration de la Journée de la météorologie, le 23 mars de chaque année, l'Organisation mondiale de la météorologie (OMM) a publié l'état du climat mondial de 2017 qui «met en lumière l'ampleur des conséquences des phénomènes météorologiques extrêmes sur le développement économique, la sécurité alimentaire, la santé et les migrations». Cette publication confirme que ces trois dernières années s'inscrivent clairement dans la tendance au réchauffement sur le long terme causée par l'augmentation des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre, et sont les trois années les plus chaudes jamais enregistrées», note l'OMM. D'après cette dernière, c'est toujours 2016 qui se trouve en tête de liste, alors que 2017 décroche le record de l'année sans Niño la plus chaude jamais constatée, ce dernier phénomène étant connu pour pousser à la hausse la moyenne mondiale des températures. Cette compilation de données ne sert pas uniquement à suivre l'évolution du climat, mais surtout à anticiper le risque de catastrophes naturelles comme le souligne le secrétaire général de l'OMM : «il est bien plus important d'examiner l'évolution à long terme de la température, qui accuse une tendance à la hausse, que d'opérer un classement entre les différentes années», souligne Petteri Taalas cité dans le rapport.

À ce propos, la Direction nationale de la météorologie (DNM) rappelle que le Maroc n’est pas exclu des impacts directs des changements climatiques comme l’augmentation de l’intensité et la fréquence d’événements extrêmes tels que les canicules, les inondations. Un communiqué de la DNM cite, à titre d'exemple, les inondations enregistrées au cours des années 2008, 2009, 2010 et 2014. Les projections climatiques établies par la DNM prévoient une augmentation des températures moyennes estivales de l’ordre de 2 à 6 °C et une régression de 20% en moyenne des précipitations d’ici la fin du siècle. «Grâce aux alertes et bulletins émis par ses services, la DMN contribue sensiblement à la réduction des dégâts humains et matériels», écrit la DNM. Pour l'accomplissement de sa mission d'alerte, la DNM a installé 156 stations, 44 centres provinciaux et 7 radars pour le suivi en temps réel des phénomènes météorologiques. À cela s'ajoutent les 8 capteurs de foudre pour la détection et le suivi des orages et les 4 stations de radiosondage, procédé de mesures météorologiques in situ. La DMN a procédé, selon le communiqué, à la mise à disposition de modèles à mailles très fines 1,3 km pour la prévision des phénomènes locaux comme les orages et le brouillard. 

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