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Le renforcement de la coopération touristique entre la Chine et le Maroc est au centre d’un Forum qui s'achève ce samedi 3 février, à Casablanca. Organisé depuis le 31 janvier à l’initiative de l'Office national marocain du tourisme (ONMT), en partenariat avec la Fédération mondiale des villes touristiques, cet événement est ponctué de tables rondes, de workshops, de conférences et de rencontres B2B entre opérateurs touristiques chinois et marocains.
Selon les organisateurs, plus de 200 professionnels marocains et chinois prennent part au Forum, dont l’ambition est de mettre en avant les opportunités de business à travers la découverte, de part et d’autre, des atouts touristiques des deux pays. «Nous sommes passés de 10.000 touristes chinois, il y a quelques années, à pratiquement 100.000 en 2017», a indiqué Mohamed Sajid, ministre du Tourisme, du transport aérien, de l'artisanat et de l'économie sociale, lors d’une conférence organisée en marge de l’évènement. Cependant, cette croissance exponentielle aurait pu atteindre des dimensions plus importantes, si ce n’était l’existence de quelques freins qui pourraient se résumer au manque de liaisons aériennes entre les deux pays.
Bémol face auquel Mohamed Sajid semble vouloir rassurer : «Nous escomptons, avec les efforts déployés par tous les acteurs concernés, à savoir les pouvoirs publics, les opérateurs et les professionnels, en plus de la possibilité d’ouvrir des lignes directes entre la Chine et le Maroc, de pouvoir atteindre les 500.000 visiteurs à l’horizon 2020».
Selon les statistiques, au Maroc, la demande touristique de l’ex-Empire du Milieu, premier émetteur de touristes au monde, est en pleine croissance. Cependant, avec une évolution annuelle estimée à près de 58% selon l’ONMT, les parts de marché restent en deçà du potentiel marocain et, surtout, en comparaison avec les autres destinations.
