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Le Maroc clôt le projet «Biodiversité et valorisation des ressources génétiques»

Avec l’appui du Programme de coopération allemande sur la gouvernance environnementale et climatique, le Maroc a clos le projet «Biodiversité et valorisation des ressources génétiques». Lancé en 2013 par le secrétariat d’État chargé du Développement durable, ce projet concrétise les engagements du Royaume, signataire du Protocole de Nagoya relatif à l’accès aux ressources génétiques et au partage équitable des avantages découlant des ressources naturelles.

Le Maroc clôt le projet «Biodiversité  et valorisation des ressources génétiques»

«Le Maroc est considéré comme le centre de la diversité génétique pour plusieurs espèces cultivées et sauvages apparentées, 20% des 7000 espèces végétales qui existent au Maroc sont endémiques. Il dispose de 400 espèces reconnues pour leur usage médicinal et/ou aromatique, et 800 espèces à potentiel aromatique ou médicinal», a indiqué Nezha El Ouafi, secrétaire d’État au Développement durable qui a présidé la séance d’ouverture de l’atelier de clôture du projet «Biodiversité et valorisation des ressources génétiques», le 21 février à Rabat. 
Lancé en 2013 par le secrétariat d’État chargé du Développement durable, ce projet concrétise les engagements du Royaume, signataire du Protocole de Nagoya relatif à l’accès aux ressources génétiques et au partage équitable des avantages découlant des ressources naturelles. Ce partage équitable concerne également le «financement adéquat, contribuant ainsi à la conservation de la diversité biologique et à l’utilisation durable de ses éléments constitutifs», selon les termes du Protocole de Nagoya que le Maroc a ratifié en 2010. Nezha El Ouafi a regretté que «les prélèvements des ressources génétiques et leur exploitation se fait dans la grande majorité des cas, dans un sens unique Sud-Nord. 

Aucun bénéfice n’est donc partagé avec ces pays du Sud», a t-elle dit. Afin de jeter les jalons d'un meilleur partage des bénéfices découlant des ressources naturelles dont regorge le Maroc, ce projet, qui a permis de jeter les premières bases juridiques, institutionnelles et techniques de la mise en œuvre du Protocole de Nagoya au niveau national, permettra de réaliser un développement durable en générant des avantages économiques pour la population concernée par l'utilisation des ressources génétiques, souligne le secrétariat d’État. L'agence de coopération allemande, GIZ, s'est particulièrement intéressée aux régions méridionales de Souss-Massa (Agadir, Ouarzazate) et Tadla-Azilal dans le Moyen Atlas (Béni Mellal). «Dans la région pilote Souss-Massa, des normes de durabilité ont été définies pour l’écotourisme local, notamment en ce qui concerne les zones protégées, la forêt d’arganiers et ses produits. Des règles de certification ont été fixées pour les opérateurs marocains en écotourisme», souligne la GIZ. 
 

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