«Le Maroc est considéré comme le centre de la diversité génétique pour plusieurs espèces cultivées et sauvages apparentées, 20% des 7000 espèces végétales qui existent au Maroc sont endémiques. Il dispose de 400 espèces reconnues pour leur usage médicinal et/ou aromatique, et 800 espèces à potentiel aromatique ou médicinal», a indiqué Nezha El Ouafi, secrétaire d’État au Développement durable qui a présidé la séance d’ouverture de l’atelier de clôture du projet «Biodiversité et valorisation des ressources génétiques», le 21 février à Rabat.
Aucun bénéfice n’est donc partagé avec ces pays du Sud», a t-elle dit. Afin de jeter les jalons d'un meilleur partage des bénéfices découlant des ressources naturelles dont regorge le Maroc, ce projet, qui a permis de jeter les premières bases juridiques, institutionnelles et techniques de la mise en œuvre du Protocole de Nagoya au niveau national, permettra de réaliser un développement durable en générant des avantages économiques pour la population concernée par l'utilisation des ressources génétiques, souligne le secrétariat d’État. L'agence de coopération allemande, GIZ, s'est particulièrement intéressée aux régions méridionales de Souss-Massa (Agadir, Ouarzazate) et Tadla-Azilal dans le Moyen Atlas (Béni Mellal). «Dans la région pilote Souss-Massa, des normes de durabilité ont été définies pour l’écotourisme local, notamment en ce qui concerne les zones protégées, la forêt d’arganiers et ses produits. Des règles de certification ont été fixées pour les opérateurs marocains en écotourisme», souligne la GIZ.
