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Le Maroc conforte sa présence au sein des différentes organisations internationales

Le Maroc a renforcé en 2018 sa présence dans différentes organisations internationales à la faveur d’une action diplomatique proactive et agissante. Selon le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, la promotion de l’expertise marocaine au sein des structures multilatérales constitue l’une des priorités de la diplomatie marocaine, le but étant d’assurer une forte présence au sein des Organes et des Agences spécialisées de l’ONU, ainsi qu’au sein des instances décisionnelles d’autres organismes internationaux et régionaux. En dépit d’une compétition de plus en plus agressive, les candidatures marocaines soumises en 2018 ont été couronnées de succès, grâce à des campagnes diplomatiques de promotion d’envergure menées par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, les différents départements ministériels et d'autres institutions nationales concernés.

Le Maroc conforte sa présence au sein des différentes organisations internationales

L’ attachement constant du Maroc au multilatéralisme et à l’action engagée et solidaire au sein des différentes organisations internationales et régionales, conformément aux Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, constituent des gages de crédibilité ayant permis au Royaume de conforter sa présence au sein des différentes organisations internationales.
Face à une mondialisation accélérée et à la multiplication des défis multidimensionnels nécessitant des approches et des réponses collectives, les organisations internationales et régionales sont, aujourd’hui, le cadre approprié pour une gouvernance mondiale juste, équitable et inclusive qui répond aux attentes des citoyens des différents pays.
Conscient de ces enjeux, le Royaume du Maroc a adopté une approche offensive visant la consolidation de la position du Maroc, de sa représentation et de sa visibilité sur l’échiquier international, relève le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale. La promotion de l’expertise marocaine et des différentes candidatures au sein des structures multilatérales constitue l’une des priorités de la diplomatie marocaine, de manière à assurer une forte présence au sein des Organes et des Agences spécialisées de l’ONU, ainsi qu’au sein des instances décisionnelles d’autres organismes internationaux et régionaux.
L’année 2018 a ainsi été marquée par l’aboutissement concluant de plusieurs candidatures institutionnelles et personnelles témoignant de la reconnaissance internationale des compétences marocaines et du rôle du Maroc en tant qu’acteur crédible, dynamique et proactif sur la scène régionale et internationale, indique mardi un communiqué du MAECI faisant le bilan des candidatures marocaines aux différentes organisations internationales en 2018.

Le choix de ces candidatures s’inscrit dans le cadre des objectifs que le Maroc s’est assignés en matière de diplomatie multilatérale visant un positionnement multiple et diversifié grâce à une approche basée sur la mise en cohérence des actions et priorités de l’agenda international avec les politiques nationales du Royaume dans différents domaines politique, sécuritaire, socio-économique et environnemental.
En dépit d’une compétition de plus en plus agressive, les candidatures marocaines soumises en 2018 ont été couronnées de succès, grâce à des campagnes diplomatiques de promotion d’envergure menées par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, les différents départements ministériels et autres institutions nationales concernés. Ainsi, le Maroc aura à participer pleinement et activement dans plusieurs organismes et entités internationaux et régionaux couvrant des domaines d’intérêt stratégique pour le Royaume. C’est ainsi que le Maroc a été élu, par acclamation, en tant que vice-président de l’ECOSOC (Conseil économique et social des Nations unies), pour le cycle 2019, chargé du Segment des Affaires humanitaires au nom du continent africain, lors des élections tenues le 9 septembre 2018. Ce segment représente l’ensemble des réunions et événements organisés annuellement par l’ECOSOC autour des questions liées au renforcement de la coordination des activités humanitaires des Nations unies. 
Cette nomination est une preuve de confiance et de reconnaissance de la part de la communauté internationale et des pays de la région d’Afrique de l’engagement continue du Maroc dans le domaine de l’assistance humanitaire, ainsi que de la Sollicitude humanitaire Royale en faveur des populations affectées par les conflits et les catastrophes naturelles.
Le Maroc a été élu également, à l’unanimité, à trois importants organes onusiens relevant de l’ECOSOC, à savoir : le conseil d’administration d’ONU-Femmes, le conseil d’administration de l’Unicef et la Commission du développement social. Ainsi, le Maroc siègera à partir du 1er janvier 2019 aux conseils d’administration d’ONU Femmes et de l’Unicef, pour un mandat de 3 ans. Ces deux organes directeurs sont chargés de superviser les activités opérationnelles, d’approuver les politiques, les programmes pays et les budgets. La Commission du développement social au sein de laquelle le Maroc siègera pour un mandat de 4 ans a pour mission d’assurer le suivi et la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action du Sommet mondial pour le développement social de Copenhague.
Les mandats du Maroc au sein de ces organes cadrent parfaitement avec les priorités nationales en matière de développement ciblant l’éducation, la réduction des inégalités socio-économiques, territoriales et du genre, l’inclusion et la protection sociale. La reconnaissance du rôle actif joué par le Maroc dans les domaines de la navigation, de la sécurité et la sûreté maritimes et de la protection du milieu marin, lui a permis d’être élu à trois entités internationales liées au monde marin à savoir :
• La Conférence intergouvernementale chargée d’élaborer un instrument international juridiquement contraignant se rapportant à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale, à laquelle le Maroc a été désigné comme l’un des vice-présidents, le 4 septembre 2018. Cette conférence, qui se tiendra en quatre sessions jusqu'en 2020, a pour but de conclure un nouveau traité juridiquement contraignant afin de protéger la biodiversité marine dans les zones extraterritoriales (haute mer) qui représentent près de la moitié de la surface de la Terre.
• L’Association internationale de signalisation maritime (AISM). Le Maroc a été élu, pour la première fois, au conseil de l’AISM, et ce lors des élections tenues le 28 mai 2018, à Incheon, en République de Corée. Cette élection permettra au Maroc de contribuer aux travaux de l’AISM visant le renforcement de la sécurité et l’efficacité de la navigation maritime par l’harmonisation et l’amélioration des outils de signalisation maritime et de suivi du trafic maritime. À travers son mandat au sein dudit conseil, le Maroc s’est engagé à faire positionner la navigation maritime en Afrique parmi les axes prioritaires de la stratégie de ladite association et y traduire sa devise «des voyages réussis, une planète durable». L’AISM est une organisation internationale technique comptant 200 membres, dont 80 États membres et bénéficiant d’un statut consultatif de l’Organisation maritime internationale (OMI). Elle œuvre depuis sa création en 1956 à promouvoir la qualité du balisage maritime et à répondre aux attentes des usagers en matière d'aides pour des navigations sûres, rapides et économes.
• Le Maroc a été élu vice-président de la 24e Assemblée de l’Autorité internationale des fonds marins : tenue du 23 au 27 juillet 2018 à Kingston (Jamaïque). L’Autorité internationale des fonds marins est une organisation internationale créée conformément à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer signée à Montego Bay en 1982 et par l’accord de 1994. Elle a son siège à Kingston en Jamaïque et compte 168 membres, représentant toutes les parties de la Convention. L’Autorité est l’organisation par l’intermédiaire de laquelle les États parties à la Convention organisent et contrôlent, dans la zone internationale des fonds marins, toutes les activités relatives aux ressources minérales des fonds marins et activités connexes (exploration, transport).
Le Maroc a été élu, par acclamation, en tant que membre du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour la période 2018-2020. Cette élection a eu lieu le 20 septembre 2018, à Vienne, dans le cadre de la 62e Conférence générale de l’AIEA. Cette élection constituera une nouvelle opportunité pour le Maroc de continuer à fournir des contributions concrètes et substantielles aux multiples activités et initiatives de l'Organisation, et à soutenir le rôle de l’AIEA pour une utilisation pacifique de l’énergie nucléaire au service du développement. À travers son mandat, le Maroc pourra également réaffirmer son engagement à promouvoir davantage la coopération technique dans les activités nucléaires de l’AIEA, notamment envers le continent Afrique, qui constitue l’une des priorités stratégiques définies par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans le cadre d’une coopération Sud-Sud et triangulaire agissante et solidaire.

Réélection du Maroc, en la personne de Adil El Maliki, directeur général de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), au poste de président du Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques (SCT) de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Cette élection tenue le 23 avril 2018, à Genève, vient conforter la place qu’occupe le Maroc (classé 15e) au niveau mondial en matière d’enregistrement de dessins et modèles industriels, ainsi que son rôle dans les négociations et les discussions internationales relatives au développement des politiques et instruments de protection et de défense des droits de propriété intellectuelle menées au sein de l’OMPI. Le SCT est l’un des trois comités permanents de l’OMPI rassemblant 191 États membres en vue de délibérer sur la substance en matière de propriété intellectuelle, particulièrement dans le but de faciliter la coordination pour le développement du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques aussi bien au niveau national qu’international. 

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