Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Économie

Le Maroc, deuxième exportateur de services en Afrique

Les exportations mondiales termineraient 2018 sur une croissance de 10,4%, avec une bonne contribution de l’Afrique dont les expéditions progresseraient de 16%, soit deux fois plus vite que les importations. C’est ce qui ressort des données publiées hier par la Cnuced. Celles-ci montrent également que le Maroc est deuxième pays exportateur de services en Afrique en 2017, derrière l’Égypte, mais devant l'Afrique du Sud, le Ghana ou encore le Nigeria.

Le Maroc, deuxième exportateur  de services en Afrique

Les exportations mondiales sont en passe de boucler l’année sur une croissance à deux chiffres, avec une bonne contribution des pays africains. C’est ce qui ressort des données publiées hier par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) qui a révisé ses prévisions à court terme y afférentes. Ainsi, les exportations mondiales de marchandises devraient augmenter de 10,4% cette année, pour atteindre près de 19.600 milliards de dollars, selon Handbook of Statistics (manuel des statistiques) de la Cnuced de 2018, qui célèbre son 50e anniversaire.
Les auteurs de cette nouvelle publication montrent que l’Afrique devra se distinguer par la nette supériorité en rythme des exportations par rapport aux importations. Les exportations africaines (16%) devront, en effet, progresser deux fois plus vite que les importations, estime la Cnuced qui ne détaille pas ses prévisions par pays. Ce qui ne serait pas le cas pour le Maroc, selon les prévisions du Haut Commissariat au Plan qui datent de juillet dernier. Celles-ci montrent, en effet, que les exportations de biens et services devraient s’accroitre en volume de 6,9% en 2018 au lieu de 10,9% en 2017, alors que les importations en volume augmenteraient de 7,1% au lieu de 7,4%. 

Le manuel des statistiques de la Cnuced montre que le Maroc est classé cinquième importateur à l'échelle africaine en 2017, avec 45 milliards de dollars et une part du marché mondial de 0,25%. Le Royaume est également deuxième pays exportateur de services, derrière l’Égypte, avec 17 milliards de dollars, soit une part de marché mondiale de 0,32% et une croissance annuelle de 12,2% en 2017.

Au même titre qu’en Afrique, dans les économies en développement d’Amérique, la reprise du commerce extérieur devra s’appuyer surtout sur les exportations. Et ce, contrairement aux économies en développement d’Asie et d’Océanie, où les importations augmenteraient plus vite que les exportations. Dans les économies développées, les exportations et les importations s’accroitraient relativement modérément, chacune d'environ 9%, alors que les économies en transition devraient enregistrer une augmentation «particulièrement vigoureuse» des exportations (24%) et des importations (21%), note la Cnuced. De ce fait, les déséquilibres commerciaux entre les économies développées et en développement ont diminué ces dernières années, conclut l'Organisation des Nations unies.
Le commerce de marchandises et de services renouerait ainsi renouer avec son niveau de croissance de 2017 (10% pour le commerce de marchandises et 9,5% pour le commerce de services).
La Cnuced souligne, dans son manuel des statistiques, que les facteurs qui ont contribué à la hausse de la valeur du commerce mondial en 2017 et 2018 sont liés à la hausse de la croissance du PIB mondial (3,1%), combinée à celle des prix des produits de base (17,7%), en particulier pour les carburants (26,1%) et les minerais et métaux (+12,2%).

Lisez nos e-Papers