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Le Maroc domine les épreuves de boxe, de taekwondo et de tennis

La razzia du Maroc se poursuit après trois jours de compétition comptant pour les Jeux scolaires mondiaux, la Gymnasiade 2018. Dimanche, les pugilistes nationaux ont amassé 15 médailles, le tennis et les taekwondo 7 médailles chacun, sans oublier la pétanque (2 médaille), le judo (3 médailles), puis la natation, le surf et le cyclisme avec une médaille pour chaque discipline. Le Maroc est toujours premier avec 65 médailles au total, dont 26 en or.

Le Maroc domine les épreuves de boxe, de taekwondo et de tennis
Houda El Haddadi, médaillée d'or en Taekwondo (-52 kg), a été coachée par la championne marocaine Wiam Dislam.

Accueillant une édition record en termes de participation (3.000 concurrents, 58 nations) et des disciplines au programme (18 sports), le Maroc est en passe de signer une campagne historique à l'occasion de la Gymnasiade 2018. En effet, les jeunes lycéens marocains ont fait le plein de médailles dimanche, portant le total à 65 unités, sachant que le bilan affichait 28 médailles samedi.
Dans les 37 médailles de dimanche, la boxe se taille la part du lion avec 15 distinctions en faveur des jeunes pugilistes marocains, dont 5 médailles en or (Mehdi Barchami en -54 kg, Ilyass Belamlih en -57 kg, Zouheir Khiraoui en -60 kg, Doha Rachidi en -50 kg et Rabab Khalfi en -56 kg), 5 en argent et 5 en bronze. Le taekwondo marocain a également brillé de mille feux, en présence de la sextuple championne d'Afrique Wiam Dislam (reconvertie en coach des jeunes marocains à l'occasion de la Gymnasiade), avec 3 médailles en or (celles d'Amine El Moussaoui, -51 kg, Houda Haddadi, -52 kg, et Dounia Saber, -68 kg), autant en argent et une seule médaille de bronze.

Au Royal Tennis Club de Marrakech, la domination marocaine s'est poursuivie grâce à la victoire du double mixte marocain Ismaïl Assaâdi et Selma Louwlidi, la deuxième place du double masculin composé de Soufiane Mesbahi et Yassir Kilani et la même position réussie par le double féminin constitué de Diyae El Jardi et Oumaïma Aziz. La petite balle jaune offre donc au Maroc 7 médailles, dont 3 en or. En judo, et en présence de la championne marocaine Asmaâ Niang, 3 autres médailles (une en argent et 2 de bronze) se sont ajoutées aux 4 décrochées samedi.
Pour sa première apparition dans le programme de la Gymnasiade, le cyclisme a connu une participation restreinte (Maroc, Algérie et Ukraine) et a vu Chaouki Mtitou s'adjuger la médaille de bronze. La sélection marocaine masculine de pétanque, elle, a pris le dessus sur son homologue de France pour décrocher la médaille d'or, tandis que les filles marocaines ont terminé deuxièmes, toujours derrière la France. À Casablanca, Yassine Fliou a terminé troisième du 50 m papillon, lui qui a été le premier marocain à réussir les minimas qualificatifs aux JO de la jeunesse, alors que Kamil Maurisset est allé chercher l'or du surf, après avoir dépassé le Français Lucas Graciet en finale. La moisson du Maroc devait se poursuivre lundi et mardi, à l'occasion des finales de disciplines comme le golf, le tir à l'arc, l'athlétisme, la lutte ou encore la suite du taekwondo. 


Déclaration

Mounir Barbouchi, directeur technique national de la Fédération Royale marocaine de boxe

«à travers la Gymnasiade, on ambitionne de former notre élite de demain»​

«C'est une compétition très importante pour nous, disputée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et programmée depuis 6 mois. Nous avons donc eu le temps de bien préparer cette échéance, avec un groupe de travail créé pour encadrer ces cadets et cadettes de 15 et 16 ans. Ces jeunes représentent le futur de la boxe marocaine et ont l'occasion de côtoyer leurs semblables de pays à la grande renommée en matière de boxe : la Biélorussie, la Russie, l'Ukraine, la Chine, Taïwan, la Hongrie... Nous avons déjà enregistré des résultats satisfaisants et j'espère que ça va continuer, car c'est une compétition internationale importante à travers laquelle on ambitionne de former notre élite de demain. 
Le sport scolaire est un projet sur lequel on a commencé à travailler dans la Fédération Royale marocaine de boxe, notamment à travers la création d'une section sportive avec l'enseignement professionnel et l'OFPPT qui nous aide pour former des boxeurs professionnels.»

 

 

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