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Le Maroc participe à l’opérationnalisation du Fonds bleu du Bassin du Congo

«Nous n’avons pas d’inquiétude à nous faire. Le Maroc nous accompagne dans les projets climatiques. Ce n’est pas de la flatterie, mais c’est la réalité», a déclaré Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l'environnement de la République du Congo, à propos du lancement de l’avis d’appel au profit du Fonds bleu pour le Bassin du Congo. La commission «Bassin du Congo» a été créée à Marrakech lors de la COP 22 en 2016. Les premiers financements devraient être mobilisés dans les prochaines semaines.

Le Maroc participe à l’opérationnalisation  du Fonds bleu du Bassin du Congo
Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme de et l'environnement de la République du Congo, et Nezha El Ouafi, secrétaire d’État au Développement durable, à Katowice le 11 décembre 2018.

C’est à travers le Centre marocain des compétences sur les changements climatiques que le premier appel a été lancé pour le financement du Fonds bleu de la commission du Bassin du Congo. L’annonce a été faite par Nezha El Ouafi, secrétaire d’État au Développement durable, à Katowice où se déroule la COP 24 jusqu’au 14 décembre. La commission du Bassin du Congo, avec celle du Sahel et des États insulaires, a été mise sur pied lors du Sommet des chefs d’États africains, en marge de la COP 22 en novembre 2016. La création du Fonds bleu du Bassin du Congo a été réalisée grâce à l’apport technique du Centre marocain des compétences sur le changement climatique. Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l'environnement de la République du Congo en a témoigné en ces termes : «Nous n’avons pas d’inquiétude à nous faire. Le Maroc nous accompagne dans les projets climatiques. Ce n’est pas de la flatterie, mais c’est la réalité», a-t-elle tenu à souligner sous le regard approbateur de Rajae Chafil, directrice du Centre. Ce dernier, également lancé lors de la COP de Marrakech, est constitué de 4 collèges, ministériel, scientifique, société civile et secteur privé. «C’est une plateforme continentale qui a pour objectif d’accompagner les engagements pris par les États pour la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. Ces engagements doivent être basés sur des données scientifiques». Pour ce faire, Jean Pierre Elong Mbassi a fait savoir qu’une convention lie désormais «Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique», dont il est le Secrétaire général, et le Centre marocain des compétences. Cette convention a été signée début décembre 2018. Pour l’aspect scientifique, Samir Rachidi, représentant l'Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), a indiqué que la cartographie des compétences climatiques en Afrique est en cours de réalisation. 
L’IRESEN, constitué de 700 scientifiques répartis dans 12 laboratoires, y a consacré 800 millions de dirhams. 
Pour mémoire, le Bassin du fleuve Congo est le plus grand bassin versant d’Afrique. À cheval sur l’équateur, cette gigantesque cuvette s’étend sur environ 3,7 millions de km2. Partagé par neuf pays, ce Bassin couvre la majeure partie de certains, comme la République démocratique du Congo (98%). Le Bassin du Congo enregistre un taux de déforestation inférieur à 0,2%, soit un des plus faibles de la ceinture tropicale, selon la Banque mondiale. Pour maintenir cet effort, les 9 pays ont besoin de fonds. D’où l’avis lancé par la commission climat du Bassin du Congo auquel a participé le Maroc avec le PNUD.


DNES à Katowice, Samir Benmalek

 

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