Maroc-Portugal, le match de la dernière chance

Afin de réaliser un grand match, il faudra tirer un trait sur la défaite contre l'Iran. Pas sûr que les joueurs aient parfaitement évacué cette défaite de leur tête. Il y a encore deux jours, Fayçal Fajr a reconnu en conférence de presse à Vorenej qu’«il est difficile d’oublier la contre-performance enregistrée lors du match inaugural». Des propos qui montrent l'ampleur de la déception. Le milieu offensif a néanmoins assuré qu'ils n'allaient rien lâcher face aux Portugais : «On a raté un joker, mais on ne va rien lâcher face au Portugal». Il faut dire qu'ils n'ont plus le choix. Leur qualification au prochain tour dépend d'un exploit face au Portugal. Une défaite scellerait définitivement le sort des coéquipiers de Mehdi Benatia. En tout cas, Fajr ne craint pas les Portugais : «Le match de mercredi sera très difficile devant une très grande équipe du Portugal, mais nous sommes nous aussi une grande équipe. Nous savons que le Portugal compte dans ses rangs les meilleurs joueurs du monde, mais nous sommes une bonne équipe et nous donnerons le meilleur de nous-mêmes pour procurer de la joie à tout un pays. Nous aurons notre mot à dire et nous allons le montrer sur le terrain», a-t-il souligné. En fait, l'espoir est toujours de mise, même si l'opposition s'annonce très difficile. Le point positif, c'est que les Lions de l'Atlas n'ont plus rien à perdre et ont tout à gagner face aux Portugais, grands favoris de ce match. Fajr n’a pas peur de Cristiano Ronaldo, sur un nuage en ce moment : «Nous savons comment le stopper en défendant à fond. Moi je n’aime pas parler hors du terrain, mais pour ce qui est de la réponse, elle sera donnée par nos défenseurs expérimentés le jour J». En tout cas, l'exploit est 
nécessaire pour rester en vie. L'élimination dès le deuxième match serait mal perçue par les supporters marocains, venus nombreux en Russie pour encourager les Lions de l'Atlas. Et cet exploit passe obligatoirement par un travail psychologique afin d'évacuer la défaite face à l'Iran, mais aussi par de bons choix tactiques. La balle est désormais dans le camp des Lions de l'Atlas qui doivent faire taire tous leurs 
détracteurs. À eux de jouer ! DNES à Moscou, Abderrahman Ichi