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Les bus électriques en circulation dans la ville de Marrakech, la récupération du biogaz de la décharge de Fès et sa valorisation pour l’éclairage public et l'objectif d'atteindre une part de 25% dans le mix énergétique à partir de sources d’énergie propre à l’horizon 2030 sont les principales expériences marocaines que Nezha El Ouafi, secrétaire d'État au Développement durable, a présentées à la cinquième session du Sommet mondial sur l'économie verte le 24 octobre à Dubaï. Dans une étude intitulée «Les atouts du Maroc dans le domaine de l'énergie verte», Laura El-Katiri de l'OCP Policy Center a indiqué, fin 2016, qu'«à la fin de 2015, le Maroc disposait d'environ 800 mégawatts de capacité de production installée pour l'énergie éolienne et solaire, soit la plus importante au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
La secrétaire d’État a également fait part de l'évolution du processus de tri, de recyclage et de valorisation des déchets dans le cadre de projets pilotes visant à augmenter le recyclage à 20 et à 30% sous d'autres formes d'ici 2022. Nezha El Ouafi a rappelé l’engagement du Maroc dans la voie du développement durable et inclusif, à travers la Stratégie nationale de développement durable adoptée le 25 juillet 2017. Cette stratégie vise à assoir les fondements d’une économie verte d’ici 2030 à travers 7 défis, 31 axes stratégiques et 137 objectifs à atteindre. La Stratégie nationale de développement durable franchit actuellement plusieurs étapes. Après la budgétisation et la validation des plans d'action sectoriels, la phase de la déclinaison régionale a commencé, en mai dernier, par la signature d'une convention entre la région de Marrakech-Safi et le département du Développement durable.
