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Le Maroc se démarque aux côtés de 5 pays

Le Maroc se démarque aux côtés de 5 pays

Le plan de la mobilisation des ressources intérieures par les pays africains, déployé en 2000, porte ses fruits. Selon l’édition 2018 des statistiques des recettes publiques en Afrique, lancée à l’occasion du 18e Forum économique international sur l’Afrique, le ratio moyen impôts/PIB s’est établi à 18,2% en 2016, soit le même niveau qu’une année auparavant. Cette performance représente une nette amélioration par rapport aux 13,1% affichés en 2000. Le Maroc, aux côtés de 5 autres pays, se démarquent, signant des taux supérieurs ou égaux à 20%. 
Dans ce rapport, il ressort que les économies du continent puisent 54,6% des recettes fiscales totales de la fiscalité des biens et des services. La TVA à elle seule représentant 29,3%. La contribution de la fiscalité des revenus s’accroit cependant puisque les recettes provenant des impôts sur les revenus et les bénéfices accaparent 34,3% du total des recettes fiscales en 2016. «Elle a été le principal moteur de la croissance des recettes fiscales depuis 2000, celles-ci étant passées de 2,6% du PIB à 6,2% du PIB entre 2000 et 2016». Réalisé conjointement par le Forum sur l’administration fiscale en Afrique (ATAF), de la Commission de l’Union africaine (CUA) et de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), l’étude, qui couvre désormais 21 pays, fait, toutefois, apparaître des tendances contrastées. Dans le détail, les recettes fiscales rapportées au PIB ont progressé pour 11 pays et reculé pour les 10 restants. 

La plus forte hausse a été enregistrée au Botswana (1,3 point de pourcentage), devant le Mali (1,2 point de pourcentage). A contrario, les plus importants déclins ont été observés en République démocratique du Congo et au Niger avec plus de 2 points de pourcentage. «Le déclin des prix du pétrole, conjugué à un ralentissement de l’activité des compagnies minières et pétrolières, est à l’origine du repli des recettes fiscales constaté. Alors qu'au Botswana, les recettes ont été dopées par une forte expansion des ventes de diamants. Au Mali, en revanche, le mouvement ascendant des recettes fiscales s’explique pour partie par le renforcement de l’administration fiscale». 

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