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Le Maroc, la sélection la plus rapide et l’une des plus compactes

La Fédération internationale de football a dévoilé mardi le rapport technique de la Coupe du monde, Russie 2018. Établi par le département de développement et de coaching, l’étude dévoile des chiffres précis et dessine l’évolution du ballon rond. En ce qui concerne les Lions de l’Atlas, on apprend que la sélection a été l’une des plus rapides et disposait d’un bloc compact, mais a manqué cruellement de réalisme.

Le Maroc, la sélection la plus rapide et l’une des plus compactes

Trois mois après la fin de sa compétition phare, la FIFA a dévoilé mardi le rapport technique tirant les conclusions de la Coupe du monde, disputée en Russie l’été dernier. De la possession de la balle au nombre de passes réussies par le gardien, tout a été passé au crible par un comité composé d’anciens internationaux et d’anciens sélectionneurs. Nous nous sommes particulièrement intéressés à la prestation de l’équipe nationale du Maroc. Dans les pages du rapport, on apprend par exemple que les Lions de l‘Atlas ont été l’une des équipes les plus «sprinteuses» du Mondial, avec une distance de 8.700 mètres à plus de 20 km/h et plus de 2.400 mètres à plus de 25 km/h. Ceci démontre que la formation d’Hervé Renard s’est beaucoup basée sur les contre-attaques furtives et que la transition entre la défense et l’attaque s’est faite très rapidement. Dans ce registre, le Maroc a été le plus fort. Sur le total des 3 matchs disputés, les joueurs marocains ont parcouru plus de 106 km. Le tout, avec un des blocs les plus compacts de la compétition. En effet, la surface couverte en phase de possession a été de 610 m2 en moyenne. Dès que le ballon était perdu, les 10 joueurs de champ ne couvraient plus que 465 m2 en moyenne. Tout le bloc prenait comme référence Romain Saïss, en tant que dernier
défenseur. 

Contreproductifs dans les passes et devant les buts
Ces données sur l’aspect athlétique montrent que l’envie et la préparation physique étaient à un bon niveau. Cependant, au niveau technique, la sélection nationale a été beaucoup moins performante. À titre d’exemple, il a fallu beaucoup plus de temps aux joueurs marocains pour trouver la brèche dans les défenses adverses, avec 24 défenseurs éliminés par une seule passe, la moyenne du tournoi étant de 33 défenseurs. Même quand il fallait faire le jeu dans le camp adverse, les chiffres sont nettement inférieurs à la moyenne. 52 ballons ont ainsi été joués dans les 30 derniers mètres adverses et seulement 29 ballons ont atteint les surfaces des adversaires. Considérant que les deux buts marocains ont été inscrits à l’intérieur des 18 mètres, c’est un manque à gagner considérable. Au vu des matchs de l’équipe nationale depuis le tournoi mondial, l’on se demande si les Lions de l’Atlas et Hervé Renard ont su tirer les enseignements nécessaires. 

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