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Le Maroc signe l'accord établissant la Zone de libre-échange continentale africaine

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Le Maroc a signé, mercredi, l'accord établissant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), principal point à l'ordre du jour du dixième Sommet extraordinaire de l'Union africaine qui se tient dans la capitale du Rwanda, Kigali. L'accord a été signé par le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, qui préside la délégation marocaine à ce sommet.
Le président de la Commission de l'Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat, a appelé, à l'ouverture de ce sommet, les Chefs d'État et de gouvernement de l'UA à signer cet accord historique qui ouvre la voie à la mise en place du plus grand marché commun de biens et services, jamais établi depuis la création de l'Organisation mondiale du commerce. «Le moment n'est plus aux hésitations. J'appelle donc tous les États à signer et à ratifier sans délai l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine», a-t-il souligné, relevant que l'ambition de la CUA est de voir cet accord entrer en vigueur avant la fin de l'année. 
La signature de cet accord représente une avancée majeure et un jalon de plus pour l'intégration et l'unité africaines.
La future zone de libre-échange continentale se traduira par la création d'un marché commun de plus d’un milliard de consommateurs avec un produit brut combiné de plus de 3.000 milliards de dollars. Elle induira aussi un accroissement du commerce intra-africain de 52% à l'horizon 2022 et ouvrira la voie à la mise en place d'une union douanière d'ici quatre ans, et d'une communauté économique africaine en 2028. Eu égard à ses retombées sur l'ensemble du continent africain, l'intégration économique répond donc non seulement à une aspiration née du panafricanisme, mais aussi à un impératif pratique lié à la viabilité économique du continent, a indiqué M. Faki Mahamat. 

Saâd Eddine El Othmani : «Le Maroc réaffirme son engagement en faveur de l'intégration africaine»

Le Maroc a réaffirmé encore une fois son engagement constant et continu en faveur de l'Afrique en procédant, mercredi à Kigali, à la signature de l'accord instituant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZELCA), a affirmé le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani. La signature par le Maroc de cet accord traduit l'engagement du Royaume en faveur de l'Afrique et son adhésion totale au processus de développement et d'intégration du continent, a indiqué M. El Othmani dans une déclaration à la presse en marge de sa participation, dans la capitale rwandaise, au dixième sommet extraordinaire de l'Union africaine (UA).
La signature de cet accord par les Chefs d'État et de gouvernement de l'UA est un moment historique qui marque une étape majeure dans le processus de l'intégration africaine, a souligné le Chef du gouvernement qui conduit la délégation marocaine à ce sommet. Il a en outre fait observer que la signature de cet accord n'est qu'un début et que des discussions vont suivre en vue de son entrée en vigueur avant la fin de l'année. L'objectif de l'accord est la mise en place d'un marché commun de biens et de services, le plus grand jamais établi depuis la création de l'Organisation mondiale du commerce, a-t-il expliqué, relevant que ce but est en phase avec la vision de S.M. le Roi Mohammed VI et la politique du Maroc pour l'émergence économique de l'Afrique et la stabilité et la prospérité du continent.

Nasser Bourita : «L'établissement de la ZLECA est conforme à la vision africaine de S.M. le Roi»

La mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) est conforme à la vision de S.M. le Roi Mohammed VI concernant la construction africaine, a affirmé, mercredi, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, en marge de sa participation à Kigali au dixième Sommet extraordinaire de l'Union africaine (UA). Sur Haute Instruction de S.M. le Roi 
Mohammed VI, le Maroc a procédé aujourd'hui à la signature de l'accord instituant la Zone de libre-échange continentale africaine, a indiqué M. Bourita dans une déclaration à la presse, relevant que le Royaume a tenu ainsi à être parmi les premiers pays à faire partie de ce moment historique que vit l'Afrique. M. Bourita a fait observer à ce propos que ce moment est en convergence totale avec la vision africaine de S.M. le Roi, rappelant que le Souverain avait appelé l'Afrique, dans le discours fondateur d'Abidjan en février 2014, à se prendre en charge, à entreprendre des actes concrets et à progresser vers une construction pragmatique dont les retombées bénéficieraient aux populations africaines. La signature par les Chefs d’État et de gouvernement de l'UA de l'accord relatif à la Zone de libre-échange continentale va dans ce sens, de même que le projet du gazoduc qui doit relier le Maroc et le Nigeria ainsi que la route Tanger-Lagos, a-t-il souligné, notant que sa mise en œuvre se fera sur la base des communautés économiques régionales qui sont appelées à jouer un rôle important en faveur de l'intégration. Le Maroc, au niveau du continent africain, fait partie de deux communautés, l'Union du Maghreb arabe et la CEN-SAD en l'occurrence, a ajouté le ministre, relevant que c'est à partir de ces deux groupements régionaux que le Royaume contribuera à la mise en place de la zone de libre-échange continentale africaine. M. Bourita a en outre fait remarquer que les pays membres des communautés régionales auront à jouer un rôle concret dans la construction de cette zone de libre-échange, dont l'entrée en vigueur requiert la ratification de l'accord par au moins 22 États membres. Le ministre a tenu également à souligner que le Maroc a veillé lors de la négociation et de la signature de l'accord établissant la Zone de libre-échange continentale africaine à ce que ses intérêts stratégiques et les éléments les plus importants de sa politique étrangère soient préservés.

La CGEM pour le lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine

Miriem Bensalah Chaqroun, présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), accompagnée de Faïçal Mekouar, vice-président général de la CGEM, Abdou Diop, président de la commission Afrique, et Nabila Freidji, présidente de la commission relations avec les institutions internationales, a participé, hier à Kigali, au forum d’affaires «Tirer profit du pouvoir des entreprises pour stimuler l’intégration de l’Afrique», qui se tient en marge du lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). Lors de son intervention aux côtés du Président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, Mme Bensalah-Chaqroun a souligné que le commerce interafricain atteint aujourd’hui à peine 18% pour diverses raisons, notamment la déficience des réseaux de distribution et de transport, la faiblesse de la connectivité digitale et les contraintes liées aux tarifs douaniers et aux barrières non tarifaires. Pour la présidente de la CGEM, l’Afrique doit transformer davantage et mieux former son capital humain. Mme Bensalah-Chaqroun a par ailleurs insisté sur l’importance de disposer, dans le cadre de cette nouvelle zone de libre-échange, de politiques d’industrialisation claires ainsi que de règles d’origines flexibles pour plus d’investissements étrangers directs et de transfert de savoir-faire. Elle a également mis en exergue la confiance en le label Afrique comme un véritable levier de création d’emplois et de valeur ajoutée. Ont pris part à ce business forum, le Président du Rwanda, Paul Kagame, le Président du Niger et Champion pour le process ZLECA, Issoufou Mahamadou, le Président de l'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, l'ancien Président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, ainsi que d’importants représentants du secteur privé du continent et des organisations et agences internationales.

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