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Le Maroc toujours en tête du classement à l'issue de la traversée du Rif et des collines de Fès

Après un premier acte marqué par une météo capricieuse, la deuxième étape du Rallye Maroc Classic a vu les concurrents disputer quatre épreuves de régularité sur route, sous un temps maussade en matinée puis ensoleillé à la sortie de Chefchaouen.

Le Maroc toujours en tête du classement à l'issue  de la traversée du Rif et des collines de Fès
La course vers les premières loges devait se poursuivre mardi à l'occasion d'une étape tout aussi intéressante, reliant Fès à Ifrane en passant par Tazekka.

À l'issue de ce deuxième périple de Tétouan à Fès, la Porsche 911 Targe (1978) de Reda Meziane et Zineb Chemao domine toujours le classement général, suivi de près par les Français Arlaud sur Citroën DS. Contraints à rouler dans des conditions climatiques extrêmes, lundi lors du lancement de la 25e édition de la Route du Coeur, les Gentlemen Drivers du Maroc Classic ont d'abord cru au pire, avant de pousser un grand ouf de soulagement en après-midi. En effet, la deuxième journée du Rallye a encore démarré sous un ciel pluvieux, à M'Diq, avant de mettre le cap sur le Rif pour rallier Chefchaouen.
Mais avant d'atteindre la «Cité bleue», les pilotes se sont encore adonnés au jeu des épreuves de régularité sur route, à deux reprises pendant la matinée. D'abord au «Barrage Ennakhla», où les concurrents se devaient de rouler selon une moyenne prédéfinie sur 9,015 km, ensuite à «Moulay Abdeslam» (6,492 km), sur un itinéraire offrant de merveilleuses sensations de conduite, mais plongé dans le brouillard à tel point que les bords de route n'étaient plus visibles. Ainsi, les 30 équipages ont donc dû négocier les premières épingles à cheveux du rallye, un exercice qui a permis à certains participants de combler le retard enregistré dimanche au niveau du tableau général, mais qui a sanctionné beaucoup d'autres. Après le déjeuner à Chefchaouen, la caravane luxueuse du «Classic 2018» a pris la direction du pont «Loukkos», point de départ de 2 autres spéciales pratiquement enchaînées. La première au village de «Mokhrisset» (7,736 km), tandis que la deuxième a élu domicile à «Zoumi» (9,195 km).

Compétition haletante en Classic Walk-over de la Dodge Viper en Prestige
Sous un soleil radieux et avec des monts verdoyants en arrière-plan, les bolides ont traversé les patelins sous les applaudissements des populations locales. En effet, des foules denses se sont alignées au bord de la route pour admirer les Porsche, AC Cobra, Ferrari, Ford Mustang et autres Aston Martin filer à vive allure, sous les fervents applaudissements des jeunes écoliers. Au final, les vainqueurs des quatre spéciales de cette deuxième journée en catégorie Classic ont été, respectivement, Dominique et Georges Aspert-Boursin (Austin Healey 3000), Jean-Michel et Marie Arlaud (Citroën 
DS 21), Jean-Maurice et Caroline Scharf (Jaguar XK140), puis Éric Mestagh/Sandrine Jadot (AC Bristol).
En catégorie Prestige, réservée à des modèles plus modernes, l'équipage composé du père et fils Ouvier continue sa balade de santé au volant de la Dodge Viper (2000), survolant les 4 spéciales de lundi. Sans la moindre victoire d'ERR depuis l'entame, la Porsche 911 Targa de Reda Meziane et Zineb Chemao s'est quand même débrouillée pour conserver sa place au sommet de la hiérarchie, encaissant le minimum de pénalités et terminant souvent au podium des spéciales. 
Les Français Arlaud se hissent, quant à eux, en seconde position devant Mestagh/Jadot, avec une mention spéciale pour les champions en titre (Carlos Ghistelinck et David Lieven, Mercedes 280 SE) qui remontent à la cinquième place au lieu de la dixième dimanche. 
La course vers les premières loges devait se poursuivre mardi à l'occasion d'une étape tout aussi intéressante, reliant Fès à Ifrane en passant par Tazekka, l'une des plus courtes manches de ce Rallye avec 280 km à parcourir, mais avec un programme enrichi de 4 spéciales. 


«Magnifique arrivée à Fès, du haut des collines qui offrent une vue imprenable»

«Une très belle deuxième étape où les routes étaient un peu cabossées, mais le plaisir n'en a été que plus grand. Nous avons encore eu de la pluie au beau matin, mais nous avons été récompensés l'après-midi, avec une arrivée à Fès sur un décor magnifique, du haut des collines qui offrent une vue imprenable sur cette cité millénaire... À vrai dire, nous nous concentrons davantage sur les paysages sublimes du Maroc que sur le classement général, car nous ne voulons pas rater l'occasion de découvrir les recoins de ce pays envoûtant et l'accueil chaleureux des gens qui nous applaudissent au passage. C'est une très belle aventure que nous abordons au volant de la Shelby, une voiture qui offre un très bon rapport poids/puissance avec ses 1.100 kilogrammes et ses 375 chevaux sous le capot.»
Brice Jammet et Philippe Medart, Shelby Cobra 289 de 1964

 

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