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La semaine dernière, la Ligue nationale de football professionnel déclinait le planning de la fin de saison en Botola Maroc Telecom D1. En raison de la circulaire FIFA, qui oblige les compétitions nationales à prendre fin avant le 20 mai en raison de la tenue de la Coupe du monde, la LNFP avait programmé les matchs de Botola chaque weekend, sans prendre en considération l’actuelle trêve internationale. Du coup, lorsque les convocations des joueurs internationaux se sont succédé aux secrétariats des clubs concernés, plusieurs d’entre eux ont exprimé leur mécontentement.
Avec trois joueurs convoqués chacun, le Raja Casablanca et la Renaissance Berkane sont les plus impactés et n’ont pas manqué de le faire savoir. Après quelques jours de tirage de corde, la LNFP a finalement cédé et a décidé de reprogrammer les matchs des deux clubs pour le compte de la 22e journée. Le Raja devait se déplacer à Khénifra, pour y affronter le Chabab Atlas local. Tandis que pour la RSB, c’est un déplacement périlleux qui attendait les coéquipiers de Abdelali El Mhamedi à Casablanca, où ils devaient croiser le fer avec le tenant du titre, le Wydad, dimanche soir. Les deux matchs ont donc été reprogrammés pour le 25 avril prochain.
Deux matchs par semaine pour le RCA et la RSB, en cas de qualification
Déjà bien saturé, le calendrier de fin de saison risque d’être un parcours du combattant pour le Raja de Casablanca et la Renaissance de Berkane. En cas de qualification pour la phase de groupes de la Coupe de la Confédération, les deux clubs devront disputer deux rencontres par semaine à partir de la première semaine du mois d’avril, et ce jusqu’à la fin de l’exercice 2017-2018.
Bien évidemment, à l’ère du professionnalisme, les effectifs des deux formations sont riches en individualités pouvant supporter le poids des matchs, mais ce calendrier chargé pourrait faire des mécontents ailleurs, puisque le Raja, à titre d’exemple, est partie prenante dans la course pour le titre et l’accumulation des matchs en retard pourrait jouer en sa faveur, au grand dam de l’IRT et du HUSA. Un casse-tête qui aurait pu être évité avec un planning annuel qui prend en compte les rendez-vous internationaux (coupes africaines, dates FIFA), ainsi que les événements exceptionnels (CHAN ou CAN).
