Le ministère évaluera les programmes de développement dans l’Atlas

Le département de l’Agriculture compte évaluer la mise en œuvre du programme de développement rural des montagnes de l’Atlas (PDRMA) dans les provinces de Béni Mellal, Tinghir et Ouarzazate. Il doit commanditer le 6 septembre prochain l’étude d’évaluation. Selon les services de Aziz Akhannouch, il s’agit de caractériser la situation de référence de la zone d’intervention du projet (PDRMA), dans le but de vérifier, par la suite, le taux de réalisation des objectifs du programme qui vise à réduire la pauvreté (de 30% d’ici à 2030) et améliorer les conditions de vie de la population rurale des zones de montagne à travers des objectifs spécifiques. Le consultant retenu devra réaliser un diagnostic préalable de la situation actuelle au niveau des communes et la population (agriculteurs, éleveurs, association ou coopératives, groupements, etc.) ciblées par le programme dans les zones d’action de Ouarzazate, Tinghir et Béni Mellal et définir la situation de référence du programme pour faciliter la mesure de son impact, le résultat de ses composantes ainsi que ses effets attendus. Il doit par ailleurs réaliser une évaluation de la situation de référence de manière à établir des jalons réalistes par rapport auxquels le changement induit par les composantes de projet peut être examiné. Ainsi, le rapport final de l’étude fournira un état des lieux détaillé de chaque région ciblée par le projet avec une liste d’indicateurs d’impacts, d’effets, et de résultats, leurs valeurs de référence et leurs valeurs annuelles cibles. Le tout assorti d’un projet de cadre logique du projet sur la base des résultats de l’étude et en cohérence avec le cadre logique du programme global.
Selon l’Agriculture, les zones montagneuses ciblées par le PDRMA offrent de multiples opportunités de développement rural en matière agricole : produits agricoles à haute valeur ajoutée, demande locale en expansion et possibilités d’exportation dans la mesure où les conditions sont remplies en termes de valorisation et de marchés. De plus, ajoute le ministère, les encouragements du Plan Maroc vert et les priorités de la stratégie et approche d’intervention dans l’espace rural et zones de montagne dans lesquels s’insère le PDRMA sont propices pour une agriculture durable et responsable. «Le Programme agit sur la durée en vue d’obtenir une masse critique de résultats susceptibles de contribuer significativement au développement durable des zones de montagne et se caractérise, dans la mesure du possible, par la prise en compte de tous les volets du développement rural concerné et éligible à un financement par le Fonds international de développement agricole, aussi bien socioéconomiques qu’environnementaux», souligne le ministère. Le projet permettra aux bénéficiaires de répondre aux adversités climatiques en augmentant la productivité et la résilience des ressources naturelles à travers des investissements dans les filières des produits pour lesquels les zones de montagne possèdent des avantages comparatifs distincts.