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Le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saïd Amzazi, et la présidente-directrice générale de l’association Injaz Al-Maghrib, Laïla Mamou, ont signé, vendredi dernier à Rabat, une convention de partenariat pour renforcer les compétences entrepreneuriales des jeunes depuis le cycle primaire jusqu’à l’université et faciliter ainsi leur accès au marché du travail et à l'entrepreneuriat. La signature de cette convention, qui remplace celle signée le 5 mars 2015, s’inscrit dans le cadre de la vision stratégique pour la réforme 2015-2030, qui prévoit le renforcement des partenariats et l'utilisation des diverses expertises fournies par les institutions économiques, en particulier les entreprises, afin de les impliquer dans l'élaboration des projets professionnels, dans le cadre de l'importance attachée par le ministère à la construction progressive du projet de professionnel de l'élève.
«Le ministère ambitionne à travers cet accord de faire de la culture entrepreneuriale un levier pour le développement de projets éducatifs via l’intégration de la dimension entrepreneuriale dans les cursus d’enseignement dès le primaire et le secondaire», a souligné le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saïd Amzazi. Dans ce sens, M. Amzazi a proposé d’octroyer des certificats aux étudiants souhaitant se lancer dans leurs propres projets à travers un «pass», en vue de les accompagner dans leur parcours d’enseignement.
Pour sa part, la présidente-directrice générale de l’association Injaz Al-Maghrib, Laïla Mamou, a rappelé que «cela fait dix ans qu'Injaz Al-Maghrib et le ministère avancent en partenaires au bénéfice de la jeunesse du Maroc», notant que «les programmes déployés par Injaz s’inscrivent en complémentarité des parcours de l’enseignement secondaire et supérieur». La convention vise ainsi à renforcer l’ouverture de l’école sur le monde de l'économie et du marché du travail et à offrir aux élèves la possibilité de promouvoir l’esprit entrepreneurial. Ceci en permettant aux cadres de mettre leur expérience et leur expertise à la disposition des élèves et des étudiants et de connaître leurs besoins et développer leurs compétences comportementales pour assurer leur succès dans la vie professionnelle.
En vertu de cet accord, le ministère est tenu, d’une part, d'inviter les Académies régionales d'éducation et de formation et les Directions provinciales à s’engager dans le projet, à garantir sa mise en œuvre au niveau régional et à coopérer avec les conseillers bénévoles, et, d’autre part, d'intégrer les programmes d’Injaz dans les curricula du baccalauréat professionnel et technique, ainsi que des cinquième et sixième niveaux du cycle primaire (parmi les activités de découverte des métiers). Il s’agit également de permettre à l’association de réaliser les évaluations nécessaires de ses programmes et d'évaluer individuellement les élèves.
En contrepartie, l’association Injaz Al-Maghrib s’engage à mobiliser les ressources humaines et financières possibles pour fournir une bonne formation aux bénéficiaires des différents programmes et à mettre à la disposition des conseillers et des enseignants bénévoles encadrés des kits pédagogiques (manuels, méthodes pédagogiques, logiciels, différents médias...) élaborés dans le cadre des programmes convenus entre les deux parties. Pour rappel, Injaz Al-Maghrib a formé à l’entrepreneuriat plus de 95.000 jeunes depuis sa création en 2007, avec le soutien de plus de 90 partenaires et 1.000 cadres d’entreprises mobilisés chaque année, et ambitionne d’en former plus de 200.000 à l’horizon 2022.
