Huit mois après son installation, le ministère public présidé par Mohamed Abdennabaoui a publié, en juin dernier, son premier rapport annuel sur la mise en œuvre de la politique pénale et l’amélioration du rendement du ministère public au titre de l’année 2017. Présenté lors d’un point de presse, le rapport, un document de 125 pages, a dressé une liste des difficultés entravant le fonctionnement de cette institution, proposant une série de mesures pour améliorer l'action judiciaire.Son président a ainsi dressé une série de recommandations visant l’amélioration du rendement de cette nouvelle entité, véritable pièce maîtresse du chantier de la réforme du système judiciaire. Sur le plan législatif, il a insisté sur la nécessité de parachever le chantier de la réforme et de l’indépendance de la justice. Cela devrait passer par des modifications à apporter au Code pénal et au Code de procédure pénale avec comme objectif de contribuer à rationaliser le recours à la détention préventive et de faire face au volume des poursuites judiciaires ainsi que d'accélérer le rythme du traitement des dossiers. Sur le plan institutionnel, le rapport a appelé à l’élargissement de la capacité d’accueil des centres qui entrent dans l’exécution des décisions
Le ministère public publie son premier rapport sur la politique pénale
Officiellement indépendant du ministère de la Justice depuis 2017, le ministère public a publié, en 2018, son premier rapport annuel sur la mise en œuvre de la politique pénale et l’amélioration du rendement du ministère public. Le document propose une série de recommandations à prendre en compte pour l’amélioration de l’action de cette nouvelle institution qui s’érige désormais comme un des piliers fondamentaux de la consolidation de l'indépendance du pouvoir judiciaire.
Ayoub Lahrache
|
30 Décembre 2018
À 13:38
