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Les mises en garde de la CGEM

Suite à un cas qui lui a été signalé, la CGEM avertit ses membres sur le risque d’escroquerie en matière de transactions financières via internet. Les escrocs ciblent les sociétés qui utilisent internet pour les besoins d’échange et de communication avec les partenaires étrangers.

Les mises en garde de la CGEM
Il s’agit, selon le patronat, d’escroqueries dites «au Président» ou «au Directeur» par référence à la qualité usurpée pour tromper la victime.

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) vient d’alerter ses membres sur le risque d’escroquerie à l’international via internet. «Il nous a été signalé un cas d’escroquerie en matière de transactions financières via internet et nous souhaitons attirer votre attention sur ces modes opératoires criminels et qui pourraient nuire au bon fonctionnement de nos entreprises», indique la Confédération dans une note adressée aux adhérents, chefs d’entreprises, présidents des Fédérations sectorielles de la CGEM, présidents de CGEM-Régions et présidents de Commissions.
Les criminels ciblent les sociétés qui utilisent internet pour les besoins d’échange et de communication avec les partenaires étrangers (fournisseurs, clients, intermédiaires, etc.). Il s’agit, selon le patronat, d’escroqueries dites «au Président» ou «au Directeur» par référence à la qualité usurpée pour tromper la victime. «Les faits incriminés consistent à recueillir, dans une première étape, souvent en les piratant, les détails relatifs à la situation des créances et factures en instance de paiement de la société ciblée, vis-à-vis des sociétés étrangères avec lesquelles elle est en relation d’affaires», est-il souligné. «Dans une seconde étape, les escrocs usurpent l’adresse e-mail de l’une des sociétés partenaires, créent une adresse qui ressemble à son adresse officielle qu’ils reprennent, en fait, en changeant une seule lettre et envoient un courriel à la société ciblée lui proposant un paiement anticipé de ses créances contre une ristourne attractive», détaille la CGEM. Et de préciser que quand la société ciblée accepte l’offre en croyant avoir affaire à la société partenaire, les escrocs l’invitent à virer le montant dû sur un nouveau compte bancaire, et non sur celui qu’elle a l’habitude d’utiliser pour payer les prestations de la vraie société partenaire. Plusieurs excuses «convaincantes» sont inventées par les escrocs pour justifier ce changement. La société ciblée ayant procédé au virement selon les recommandations de la prétendue société partenaire ne se rend compte de l’escroquerie que lorsque la vraie société partenaire se manifeste pour réclamer le règlement des créances et factures dues.

«Parallèlement à l’aspect répressif lié aux enquêtes, non sans difficultés, pour remonter aux fraudeurs localisés, généralement, à l’étranger, l’action de prévention constitue une des voies les plus pertinentes pour protéger les entreprises et l’économie nationale. À cet effet, nous vous invitons, chers membres, dans le cas d’espèce, à faire preuve de vigilance en vérifiant, ou en faisant vérifier par les services concernés au sein de votre société, la véracité de la proposition faite, en contactant par des moyens fiables la société partenaire», conclut la CGEM.

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