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Le modèle du Maroc érigé en exemple pour les pays de la région

Les efforts du Maroc en matière de développement durable sont salués à l’international. Prenant part au point de presse mensuel des Nations unies au Maroc, la directrice du bureau de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique en Afrique du Nord, Lilia Hachem Naas, n’a pas hésité à présenter le Maroc comme un modèle à suivre.

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Le Maroc se présente désormais comme un modèle à suivre pour les pays de la région en matière de développement durable. C’est ce qu’a affirmé, jeudi à Rabat, la directrice du bureau de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) en Afrique du Nord, Lilia Hachem Naas. Intervenant lors du Point de Presse Mensuel des Nations unies au Maroc, la responsable a fait savoir également que le modèle économique marocain constituait, aujourd'hui, une référence et un exemple à suivre pour les pays africains. La responsable onusienne a souligné que le Royaume assurait un rôle de leader dans l'intégration régionale. Dans ce sens, elle rappelé que le Maroc se plaçait comme l'un des premiers investisseurs en Afrique subsaharienne et adopte une politique qui encourage les échanges commerciaux, l'investissement et l'échange des expériences.

Insistant sur l’importance de l’intégration régionale, la responsable a rappelé que la Zone de libre-échange continental africaine (ZLECA) est porteuse d’espoir. Avec un marché potentiel de plus de 1,2 milliard de consommateurs et une population et une classe moyenne en hausse continue, cette zone peut augmenter la part des échanges intracontinentaux de 16 à 52% à l’horizon 2022, soit quelque 70 milliards de dollars. Revenant sur la part de l’Afrique du Nord dans ces échanges, la responsable a souligné que la région pourrait capter jusqu’à 20% de de ces échanges. Dans ce sens, Mme Hachem Naas a affirmé que la région pourrait bénéficier de 7,1 milliards de dollars de plus pour les échanges intra-nord africains et plus 6,5 milliards de dollars pour l’export vers l’Afrique subsaharienne.

Interpellée sur le coût de la non-intégration au niveau de l’Afrique du Nord, la responsable a déploré l’absence d’une intégration maghrébine. Ne disposant pas de chiffres sur le coût exact de cette situation, la responsable a toutefois rappelé que plusieurs études économiques ont démontré l’impact négatif de la non-intégration sur l’économie de la région. Cette situation a un impact direct sur la création de l’emploi et également le développement social, a souligné la responsable qui a rappelé les efforts fournis par les pays maghrébins pour s’ouvrir sur le reste des pays du continent.
Créée en 1985, la CEA soutient 54 États africains. Présente au niveau de 7 pays avec cinq bureaux régionaux, un institut de formation ainsi que son siège à Addis-Abeba, l’organisation est active dans six domaines d’expertise en particulier. Il s’agit de la macroéconomie et gouvernance, l’intégration régionale et commerce, le centre africain de statistiques, la pauvreté genre et le développement social, le développement du secteur privé et la finance ainsi que le changement climatique et la gestion des ressources naturelles. 

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