Menu
Search
Vendredi 19 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 19 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Mohamed Aujjar pour un forum annuel consacré aux problématiques de la justice sur le plan mondial

Les travaux de la première édition de la Conférence internationale de Marrakech sur la justice se sont clôturés hier avec l’adoption de nombreuses recommandations, à l’issue de trois jours de débats et d’échanges en présence de ministres de la Justice, de présidents des conseils supérieurs de la magistrature, de présidents de ministères publics, d’organisations professionnelles, d’experts et d'universitaires de divers pays.

Mohamed Aujjar pour un forum annuel consacré  aux problématiques de la justice sur le plan mondial

La première Conférence internationale de Marrakech sur la justice a clôturé, hier, ses travaux par l’adoption d’importantes recommandations en relation avec l’indépendance de la justice. En effet, cette première édition s’est intéressée tout particulièrement à «L’indépendance du pouvoir judiciaire, entre la garantie des droits des justiciables et le respect des règles de fonctionnement de la justice». Cette thématique a été examinée, durant trois jours, depuis lundi, à travers quatre axes. Il s’agit de l’évolution de l’indépendance du pouvoir judiciaire dans un monde en mutation, la gouvernance de l’administration judiciaire et le renforcement de son efficience, le développement des capacités institutionnelles du système judiciaire, et la moralisation du système judiciaire. L'événement, organisé, rappelons-le, par le département de la Justice, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) et la présidence du ministère public, célébrait aussi le premier anniversaire de l’installation du CSPJ, présidé par S.M. le Roi.

Dans ce contexte, le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a appelé à ce que ce congrès international, qui a été un succès lors de son édition constitutive, devienne un rendez-vous annuel. «Un rendez-vous à travers lequel seraient discutées, de manière régulière, les grandes questions et problématiques qui préoccupent les hommes et les femmes de la justice et du secteur judiciaire. Un forum mondial durant lequel seraient discutés, chaque année, les sujets proposés pour y trouver les solutions appropriées, notamment à travers le partage des expériences et l’exploitation des bonnes pratiques en la matière», a-t-il plaidé.
Par ailleurs, lors de cette première édition, de nombreux responsables marocains en relation avec le secteur de la justice et des responsables judiciaires venus d’environ 80 pays ont présenté leurs expériences en rapport avec les sujets abordés. Les participants ont présenté les résultats des programmes de réforme dans leurs pays respectifs, ont soulevé les problématiques les plus importantes qui ont accompagné la mise en application des réformes en question ainsi que les solutions adoptées. Les exposés des expériences lors de cette conférence internationale ont notamment permis de relever l’interdépendance et la complémentarité entre les différents programmes de réforme.
Par ailleurs, en marge des débats et des échanges, les deux représentants du pouvoir judiciaire marocain ont saisi cette occasion pour avoir des séances de travail et des échanges avec les autorités judiciaires de différents pays. En effet, le président délégué du CSPJ, Mustapha Fares, ainsi que le chef du ministère public, Mohamed Abdennabaoui, ont eu, chacun de son côté, une vingtaine de rencontres avec leurs homologues de pays arabes, européens, africains et asiatiques. 
En effet, et à titre d’exemple, Mohamed Abdennabaoui a eu des entretiens avec les ministres de la Justice de l’Inde et de la Belgique. De même, il a eu des entretiens avec les chefs de parquet de l'Égypte, du Yémen, de la Belgique, du Portugal, du Qatar, de la Grèce, de la Roumanie, du Togo et du Burkina Faso. Des échanges qui ont porté sur différents sujets, notamment la lutte contre le terrorisme, le crime organisé lié au trafic de drogue et au blanchiment d’argent. Des sujets qui nécessitent un haut degré de coopération et de coordination entre les pays. Cela a également permis d'établir des canaux pour communiquer et échanger les expériences.

Pour sa part, le président délégué du CSPJ, Mustapha Fares, a saisi l’occasion de la célébration du premier anniversaire de l’installation du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire pour avoir des entretiens avec ses homologues venus participer à la conférence internationale de Marrakech. Il a ainsi eu des rencontres avec les ministres de la Justice de l’Arabie saoudite et de la Roumanie, le vice-chef du ministère public du Portugal, avec le président du Conseil de la justice du Qatar, avec le président de la Cour de cassation de Tunisie et avec le président de la chambre pénale de la Haute Cour de la Turquie. Des rencontres au cours desquelles le responsable marocain a présenté les différentes réformes menées par le Maroc en matière de justice. 

Lisez nos e-Papers