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Mohcine Jazouli met en avant la vision novatrice de S.M. le Roi pour le développement de l’Afrique

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Le Maroc a pris part à la 17e édition de la réunion des ministres des Affaires étrangères africains et nordiques, dont les travaux se sont déroulés les 6 et 7 juin à Copenhague, sous le thème «Valeurs communes, voies conjointes». Lors de cette rencontre, Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale chargé de la Coopération africaine a mis en exergue la vision novatrice et ambitieuse que porte S.M. le Roi Mohammed VI à l’Afrique, évoquant une série d’actions phares pour illustrer l’engagement efficace et multidimensionnel du Royaume en faveur du continent africain.
Dans cette vision, M. Jazouli a fait observer que le retour du Maroc à l’Union africaine en janvier 2017 participe de la volonté du Royaume de contribuer activement au maintien de la paix et de la sécurité dans le continent, notant que c’est dans cet esprit que s’inscrit l’élection du Maroc au Conseil de paix et de sécurité de l’UA, avec la volonté d’apporter des solutions novatrices et pérennes aux différends qui secouent le continent.
Au-delà de ces engagements, le Royaume apporte des réponses aux défis du continent, à travers le partage de ses meilleures pratiques, notamment en matière de lutte contre le radicalisme et l’extrémisme violent, a-t-il indiqué, évoquant à ce propos la formation des imams africains à prôner un islam modéré et la création de l’Institut Mohammed VI pour la formation des imams qui forme aujourd’hui plus de 3.000 imams venant d’une dizaine de pays. Sur la question de la migration et de la jeunesse, M. Jazouli a rappelé que Sa Majesté le Roi Mohammed VI s’est vu confier, au cours du 28e Sommet de l’UA, un mandat au terme duquel «un agenda africain sur la migration» a été proposé. Ledit agenda prévoit de faire de la migration en Afrique un choix et non une nécessité, en valorisant les contributions des migrants et des diasporas à la dynamisation de l’espace économique, au développement durable, à la cohésion sociale et à la diversité culturelle. Il stipule aussi de s’affranchir des idées reçues et des stéréotypes associés aux migrants, dès lors que la migration est régulière à hauteur de 80% et bénéficie d’abord aux pays d’accueil, puisque 85% des apports y restent et que sur 5 migrants africains 4 restent en Afrique, d’où l’impératif de forger une vision globale, intégrée et holistique de la migration, qui soit centrée sur le nexus migration-développement et fondée sur les droits humains des migrants. 

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