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Mustapha Ramid : «Le PANDDH puise sa force dans l'existence de problématiques liées aux droits de l’Homme qui doivent être traitées»

Le Plan d’action national en matière de démocratie et de droits de l’Homme (PANDDH) 2018-2021 puise sa force dans l’existence de problématiques liées aux droits de l'Homme qui doivent être traitées, a souligné, mardi à Rabat, le ministre d'État chargé des Droits de l'Homme, Mustapha Ramid.

Mustapha Ramid : «Le PANDDH puise sa force dans l'existence de problématiques liées aux droits  de l’Homme qui doivent être traitées»
M. Ramid a insisté sur la poursuite du dialogue concernant certains points de divergence comme la peine de mort. Ph. Kartouch

Mustapha Ramid, qui était l’invité du Forum de la MAP tenu sous le thème «Plan d'action national en matière de démocratie et des droits de l’Homme 2018-2021 : les acquis et les choix», a indiqué que l’opération d’actualisation du plan a abouti au renforcement des mesures proposées et à l’introduction de nouvelles, pour passer à 435 dispositions, contre 215 dans la précédente mouture. Le ministre d’État a fait savoir que le plan présenté en décembre dernier a été renforcé par des mesures portant sur la gouvernance sécuritaire et territoriale, les droits catégoriels et le renforcement des mesures relatives à la diversité culturelle et au genre social. Le texte a aussi connu l’introduction de nouvelles dispositions se rapportant à la probité, la transparence, la lutte contre la corruption, les jeunes, l’entreprise et l’impunité, a-t-il ajouté. Dans le même ordre d’idées, M. Ramid a insisté sur la poursuite du dialogue concernant les points de divergence, dont la peine de mort, l’adoption du Statut portant création de la Cour pénale internationale, la ratification de la convention 87 de l’Organisation internationale du travail concernant la liberté syndicale et la protection du droit syndical, ainsi que certaines dispositions du Code de la famille. Le ministre d’État a relevé que le domaine des droits de l’Homme connaît constamment des nouveautés, ce qui nécessite l’évaluation de la mise en œuvre de ce plan quadriennal. Pour M. Ramid, le PANDDH comporte des mesures applicables dans l’étape actuelle et d’autres dans les prochaines années, notant que le plan n’exige pas de fonds spécifiques, puisque chaque secteur gouvernemental mettra en œuvre les mesures relevant de ses prérogatives. Par ailleurs, le ministre d’État a souligné que le plan a trouvé un «écho favorable» auprès des acteurs gouvernementaux et des droits de l’Homme, ainsi qu’auprès du haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, considérant qu’il s’agit d’«un événement important à tous les niveaux» et un exercice pour s’assurer du respect par le Maroc de ses engagements internationaux.

Répondant à une question sur les informations véhiculées par certains médias concernant le boycott par certains ministres du dernier Conseil du gouvernement, M. Ramid a indiqué que «le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a souligné que tous les ministres absents étaient en déplacement et se sont excusés». «En ce qui concerne la visite du Chef du gouvernement dans la région de l'Oriental, les ministres absents étaient tenus préalablement par d’autres engagements», a ajouté M. Ramid. «Aucun ministre n’a le droit de boycotter l'institution qu'est le Conseil de gouvernement. Et si c'est vraiment le cas, il s’agit de défaillances graves et ce n'est pas acceptable», a-t-il conclu.

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