Mutualiser les efforts pour l’essor du sport dans les deux pays

Pour le ministre ivoirien, cette convention rentre dans le cadre du grand chantier de coopération Sud-Sud. La Côté d’Ivoire veut s’inspirer de l’expérience marocaine, de son expertise, échanger les bonnes pratiques entre les deux pays et mutualiser leurs efforts. Pour sa part, Rachid Talbi Alami a indiqué que cet accord devra conduire à terme à une coopération plus élargie incluant d’autres pays africains et que chacun soit spécialisé dans sa discipline sportive de prédilection pour pouvoir représenter au mieux le continent.
La convention comporte dix points ayant trait globalement à l’organisation des manifestations sportives, à la préparation des équipes, à l’échange d’informations, à la mise à la disposition de centres nationaux pour des stages ou encore l’accès aux instituts de formations des cadres. Pour le volet financier, Talbi Alami a confié que le système marocain sera dupliqué, mais adapté au contexte ivoirien. Le but est que le sport dans les deux pays, mais aussi en Afrique, retrouve le lustre perdu sur le plan international dans certaines disciplines.
Les JO de Tokyo 2020 et Paris 2024 restent à ce propos des objectifs à moyen terme. Pour s'y préparer, Talbi Alami appelle à gagner les événements sportifs majeurs qui auront lieu avant les JO. C’est un défi que l’on compte relever impérativement, car il comporte également une dimension sociale et des enjeux économiques. Un défit à relever d’ici 2022, soit dans les 5 ans à venir, la même durée fixée pour cette convention.