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Des négociations pour attirer de nouveaux gros calibres

Des négociations pour attirer  de nouveaux gros calibres
74% des investissements réalisés par le Maroc en Afrique sont le fait des entreprises labellisées CFC. Ce qui représente 3 milliards de dollars d’engagements à fin 2016. Ph. Saouri

Casablanca Finance City (CFC) confirme son engagement pour l’Afrique. 74% des investissements réalisés par le Maroc sur le continent sont le fait des entreprises labellisées CFC. Ce qui représente «3 milliards de dollars d’engagements», selon Manal Bernoussi. La directrice stratégie marketing et communication de l’institution s’exprimait à l’occasion d’un point de presse la semaine dernière pour faire le point sur les activités de la Place financière. Ces investissements (chiffres 2016 derniers disponibles) se sont renforcés en 2017. On n'en saura plus cette année lorsque l’Office des changes publiera les chiffres.  «À ce jour, 144 entreprises ont été certifiées CFC dont 30% marocaines», a annoncé Said Ibrahimi, CEO de CFC Authority. Pour les sociétés étrangères, 62% viennent d’Europe, 17% d’Amérique, 7% du Moyen-Orient, 6% d’Afrique et 5% d’Asie, notamment.  CFC ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. D'autres investisseurs de renom sont dans le pipe.

«Nous sommes en négociations avec différents pays, entre autres, du continent asiatique, dont la Malaisie, Abu Dhabi et la Chine. Il s'agit d'attirer davantage d’investisseurs de gros calibre à Casablanca Finance City», a souligné Ibrahimi, à l'image du géant britannique Lloyd’s, le dernier des labellisés CFC.  Pour favoriser le déploiement des activités de ses membres en Afrique, CFC affirme les accompagner à travers une offre comprenant le doing business, une expertise multi-métiers ainsi qu’un réseau de partenaires internationaux. Sur ce dernier volet, CFC a déjà conclu des partenariats stratégiques avec plusieurs agences de promotion des investissements de 14 pays du continent. «Notre démarche promeut l’échange des bonnes pratiques et la promotion mutuelle des opportunités d’affaires», soutient le top management de l'institution. Outre la capacité d'attirer les investisseurs de renom, le top management se félicite d’avoir pu remporter l’appel d’offres pour abriter le siège d'Africa 50 face à 12 autres pays concurrents.
Rappelons que ce fonds a pour objectif de lever 3 milliards de dollars à moyen terme et 10 milliards à long terme pour l’accélération du développement des infrastructures en Afrique. Pour ce qui est des chantiers en cours, CFC planche sur le développement des investissements pour les fintech, grâce entre autres à leur partenariat avec Luxembourg Finance, ainsi que dans la finance verte. Cette dernière étant présentée comme la finance de l’avenir. 

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