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Nezha El Ouafi : «Il faut gagner la bataille de l'action»

«La bataille des idées est gagnée, car peu de gens contestent encore la problématique du changement climatique, mais il ne suffit pas de gagner la bataille des idées, il faut gagner celle de l'action», a déclaré la secrétaire d'État au Développement durable à l'ouverture de la septième session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement.

Nezha El Ouafi : «Il faut gagner  la bataille de l'action»
Nezha El Ouafi a annoncé la disposition du Maroc à partager son expérience dans l'organisation de la COP 22 avec la Pologne qui s'apprête à abriter la COP 24 en décembre prochain.

La secrétaire d’État chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi, a appelé, hier à Nairobi, les pays de l'Afrique, continent le plus vulnérable sur le plan environnemental et climatique, à gagner la bataille de l'action face au grand enjeu des changements climatiques. «La bataille des idées est gagnée, car peu de gens contestent les faits de la problématique du changement climatique, mais il ne suffit pas de gagner la bataille des idées il faut gagner celle de l'action, qui est le grand défi posé à toutes et à tous aujourd’hui», a souligné Mme El Ouafi qui a présidé la septième session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement (CMAE). La secrétaire d’État a ajouté que cette septième session extraordinaire offre l’opportunité aux pays africains de discuter des questions émergentes de l’environnement et du développement durable qui préoccupent le continent, «dans un esprit de consensus et de collégialité pour porter, à l’échelle internationale, la voix de l’Afrique, une voix solidaire et unifiée». Selon l'ONU, au niveau mondial, la température moyenne des océans augmentera de plus de 2 °C d’ici la fin du 21e siècle, et devrait augmenter de 3 °C d’ici à 2050 et de 6 °C d’ici à 2100.
«L’impact d’un tel réchauffement est déjà perceptible sur le continent africain. L’Afrique aura alors besoin d’argent. Il faudra débloquer, catalyser et faire fructifier des fonds et des investissements afin de bâtir des économies maritimes résilientes, capables de s’adapter intelligemment au changement climatique», indique Yuvan A. Beejadhur, expert en économie océanique auprès de la Banque mondiale. Dans un entretien au «Matin», Nezha El Ouafi a rappelé que «Le Maroc s'engage à préserver les intérêts financiers de l'Afrique, continent vulnérable au changement climatique». La Conférence des ministres africains de l'Environnement est une tribune politique qui permet aux ministres en charge du département de l'Environnement de mieux formuler, harmoniser et coordonner leurs activités et programmes dans un élan de coopération concertée. Nezha El Ouafi a annoncé la disposition du Maroc à partager son expérience dans l'organisation de la COP 22 avec la Pologne qui s'apprête à abriter la COP 24 du 2 au 14 décembre prochain. «Le Maroc, qui a participé activement au processus de négociation ayant abouti à l'Accord de Paris et en organisant la COP 22 à Marrakech en 2016, après avoir déjà organisé la COP 7 en 2001, est prêt à partager son expérience avec la Pologne», a assuré Mme El Ouafi. 

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