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Nouveau pas vers la garantie de l’expression pluraliste des courants de pensée

Le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle a adopté, récemment, une nouvelle décision, sous le n° 20-18, relative à la garantie de l’expression pluraliste des courants d’opinion et de pensée dans les services de communication audiovisuelle, en dehors des périodes électorales générales et référendaires. L’élaboration de cette décision a mobilisé différents opérateurs politiques et institutionnels.

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Le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) fait un nouveau pas vers la garantie de l’expression pluraliste des courants d’opinion et de pensée dans les services de communication audiovisuelle, en dehors des périodes électorales générales et référendaires. Une décision de l’instance a été adoptée dans ce sens récemment. Portant le numéro 20-18, la nouvelle décision «consacre le droit d’accès des associations de la société civile aux programmes des services de communication audiovisuelle, dans le respect des règles d’équité territoriale, d’équilibre, de diversité et de non-discrimination», selon un communiqué de l’instance.
Insistant sur la mise en œuvre de la parité entre les femmes et les hommes dans les programmes d’information et sur la participation des femmes lors du traitement de tous les sujets liés aux questions d’intérêt général, la décision du CSCA remplace une autre décision rendue publique en 2006. Son principal apport «réside dans le passage du pluralisme politique stricto sensu au pluralisme des courants de pensée et d’opinion», précise le communiqué du Conseil. «Le pluralisme en question est fondé sur la pluralité des acteurs et sur leur droit de s’exprimer sur l’ensemble des pensées et opinions portant sur les questions d’actualité et d’intérêt général, de manière à garantir le droit à l’information du citoyen, et ce dans le respect de la liberté éditoriale», poursuit la même source. Selon les responsables du CSCA, une approche participative a été adoptée lors de l’élaboration de ladite décision. En effet, le communiqué de l’instance précise que la conception s’est faite «suivant une approche consultative impliquant différents acteurs politiques, institutionnels et opérateurs». En optant pour cette approche, le Conseil affirme son ambition de réaliser un saut qualitatif dans l’organisation de l’expression pluraliste des courants d’opinion et de pensée, en s’appuyant sur une démarche qui conjugue «le principe de l’équité» et «le principe de l’équilibre». Le CSCA affecte, par le biais de cette approche, le droit d’accès des associations de la société civile aux programmes des services de communication audiovisuelle, dans le respect des règles d’équité territoriale, d’équilibre, de diversité et de non-discrimination.
Pour rappel, le CSCA constitue aux côtés de la Direction générale de la communication audiovisuelle (DGCA) les deux organes composant la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA). Investi de missions d'avis et de proposition, de régulation, de réglementation, de contrôle et de sanction, le Conseil est composé de neuf membres, dont la présidente Amina Lemrini Elouahabi. La HACA est dotée, rappelons-le, de la mission de garantir l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion dans les services de communication audiovisuelle et de veiller au respect du droit à l’information dans le domaine de l’audiovisuel, et ce en se conformant aux valeurs civilisationnelles fondamentales et aux lois du Royaume. 

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