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Ce sont plus d’une centaine de participants qui ont pris part à la première édition du Forum académique Maroc-Wallonie-Bruxelles organisée sur le thème «Perspective d'un partenariat novateur», par le ministère de l’Enseignement supérieur marocain et la Délégation générale Wallonie-Bruxelles, en collaboration avec la Conférence des présidents des universités du Maroc (CPU) et l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles (ARES). Objectif : Donner une nouvelle dynamique à la coopération entre les deux parties.
«Le Forum a été l’occasion d’examiner comment nous pouvons travailler ensemble et sur quels axes nous pouvons collaborer avec les établissements d’enseignement marocains. Nous avons convenu avec le ministre de l’Éducation nationale de faire de ce rendez-vous un événement ponctuel. D’ici deux ans, la deuxième édition du Forum sera ainsi tenue en Wallonie-Bruxelles», a indiqué Jean-Claude Marcourt, vice-président du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et des médias. L’année prochaine sera, quant à elle, destinée à faire le suivi de ce Forum et des actions concrètes qui vont être mises en œuvre.
Il s’agit, selon le responsable, d’améliorer les échanges des étudiants, des professeurs et des programmes de formation dans l’enseignement supérieur, de développer la co-diplomation et la création de masters conjoints, d’élargir les écoles doctorales entre le Maroc et la Belgique et de générer des programmes de recherche communs, en particulier en faveur des entreprises.
«Comme le Maroc, la Fédération Wallonie-Bruxelles a beaucoup de PME. Nous sommes parvenus à insuffler un moteur de recherche en faveur des PME pour faire en sorte que même dans les petites entreprises, on puisse générer de l’innovation. En amont, il est nécessaire de structurer la recherche à travers une meilleure collaboration entre les universités et les entreprises, puis de mieux la valoriser pour garantir une meilleure compétitivité aux entreprises», a-t-il affirmé.
Dans ce sens, le responsable a souligné le rôle des programmes d’accompagnement des entrepreneurs, notamment le programme marocain de soutien à l’entrepreneuriat féminin «Min Ajliki», soutenu par l’Association de la promotion de l’éducation et la formation à l’étranger (APEFE) Wallonie-Bruxelles. Le programme a bénéficié à 18.000 femmes qui ont été formées et accompagnées et plus de 600 entreprises ont été créées depuis 4 ans.
«L’APEFE apporte son expertise à travers un certain nombre d’initiatives, telles que la création d’incubateurs dans les campus universitaires, l’organisation de formations dans des centres d’activités génératrices de revenus et depuis un an l’organisation de “Startup Weekends” pour permettre à des jeunes et moins jeunes de participer à des hackathons pour développer leurs projets», a rappelé le délégué général de Wallonie-Bruxelles au Maroc, Motonobu Kasajima. Et d’ajouter que le programme Min Ajliki 2.0 introduit davantage le digital à travers des tutoriels et des plateformes en ligne où les experts peuvent se rencontrer et les candidats à l’entrepreneuriat peuvent déposer leurs projets, commercialiser leurs produits et trouver des partenaires.
