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Les objectifs 2023 seront atteints en 2019

Un milliard d’euros de pièces marocaines achetées par le Groupe Renault, 815 millions d’euros d’investissements réalisés et 14.000 emplois créés en 2017. Le bilan d’étape de l’écosystème partagé lors d’une rencontre organisée hier à Casablanca est sans appel : les objectifs de 2023 seront atteints dès l'année prochaine.

Les objectifs 2023 seront atteints en 2019
Elalamy a présenté, hier à Casablanca, le bilan d’étape de l’écosystème Renault.Ph. Seddik

Les objectifs 2023 de l’écosystème Renault seront atteints dès 2019. La déclaration est de Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique. Elalamy intervenait hier lors d’une rencontre, organisée à Casablanca, pour faire le bilan d’étape de cet écosystème. Ce dernier revoit à la hausse ses objectifs. Alors qu’il tablait sur 1,5 milliard d’euros par an d’achats de pièces produites au Maroc, l’écosystème table aujourd’hui sur 2 milliards. Déjà à fin décembre dernier, le Groupe Renault avait acheté un milliard d’euros de pièces «Made in Morocco». L’objectif d’atteindre 868 millions d’euros d’investissement sera également atteint à court terme. «L’écosystème formé par Renault et ses fournisseurs a réalisé à fin 2017 un investissement total de 816 millions d’euros», a précisé Elalamy.

Un autre objectif de taille sera réalisé dans les délais : le taux d’intégration. À fin décembre, ce taux était de 50% pour l’écosystème Renault. «Atteindre 65% nous semble plus que jamais à la portée», soutient le ministre. Cet indicateur est important pour deux raisons. La première est qu’il renseigne sur le niveau technologique de l’industrie. Plus ce taux est élevé, plus il implique que des pièces de plus en plus complexes sont fabriquées au Maroc, par des compétences marocaines. La deuxième raison est que ce taux est un excellent indicateur économique. Il renseigne sur la part qui revient aux industriels marocains de chaque vente à l’étranger de voitures produites au Maroc. «L’objectif de l’écosystème est d’atteindre 100 milliards de DH de chiffres d’affaires annuel à l’export. Quand le taux d’intégration cible de 65% sera atteint, cela voudra dire que 65 milliards de DH, qui proviennent de l’export, resteront au Maroc», a expliqué Elalamy. Côté emploi, l’écosystème que déploie le groupe Renault ambitionne la création, à horizon 2023, de 50.000 postes directs et indirects, permanents et qualifiés. Sur ce chiffre, le groupe et ses fournisseurs directs en sont à 14.000 à fin décembre dernier. À ce nombre, il faut ajouter les emplois créés par d’autres fournisseurs. Ces emplois ne profitent pas seulement aux populations de la région de Tanger-Tétouan. «Il est utile de préciser que les ressources humaines de l’écosystème sont à hauteur de 29% seulement originaires de la région», a indiqué le ministre. 

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